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 L'environnement en quelques articles

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MessageSujet: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 16 Juin - 0:40

La barrière de corail de Calédonie peut-être au patrimoine mondial en 2008

Par Claudine WERY


L'environnement en quelques articles Corail6qs


NOUMÉA (AFP) - La barrière de corail de Nouvelle-Calédonie, l'une des plus vastes au monde, pourrait être inscrite au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco en 2008, devenant le premier site de l'Outre-mer français à obtenir ce label.

Six zones, représentatives de la diversité des récifs coralliens et des écosystèmes associés, seront proposées pour être inscrites sous forme d'un "bien en série" au patrimoine mondial de l'Unesco, a-t-on appris mardi lors de la présentation d'un rapport d'étape aux élus de la province sud.

Deuxième plus vaste ensemble corallien au monde après la Grande barrière d'Australie, la couronne récifale calédonienne s'étend sur 1.600 km et recèle une bio-diversité exceptionnelle, dont seuls 20% des éléments sont connus.

Bien que le récif de Nouvelle-Calédonie, dans le Pacifique sud, figure parmi les mieux préservés au monde, en raison notamment de la faible densité de population, de nombreuses zones sont endommagées.

Les flux de sédiments, dus à l'exploitation des mines de nickel à ciel ouvert, sont notamment responsables de l'encrassement des coraux.

Le projet de construction de deux nouvelles usines métallurgiques, dont l'une rejettera des effluents dans le lagon, suscite l'inquiétude.

Les cyclones et l'augmentation de la température de l'eau, à l'origine du blanchissement des coraux, sont en outre des facteurs de destruction.

La Nouvelle-Calédonie est cependant considérée, avec Madagascar, comme l'un des plus hauts lieux de la biodiversité marine et terrestre mondiale.

Les six zones retenues, réparties sur l'ensemble de l'archipel et éloignées des activités minières, ont été choisies en raison de leur richesse et de leur bon état de conservation, en terme de récifs, de mangroves, d'herbiers et de lagons. Un plan de gestion de ces sites est en cours d'élaboration.

La France devrait déposer le dossier du récif calédonien au Comité du patrimoine mondial de l'Unesco le 31 janvier 2007. Une mission d'expertise de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) devrait ensuite être menée pendant 18 mois, avant que le Comité ne soit saisi en juin 2008.

Les responsables de la province sud ont rappelé que cette inscription n'était pas synonyme de "mise en réserve", qui interdirait tout développement économique.

"L'enjeu est de conjuguer progrès économique et social, et protection de l'environnement, selon le principe du développement durable", selon Philippe Gomes, président de la province sud.

Le dossier est en cours depuis des années en Nouvelle-Calédonie. Un première demande d'inscription avait été déposée à l'Unesco en janvier 2002, mais il comportait plusieurs lacunes, dont la signature de l'Etat partie, la France.

A l'époque, l'initiative n'avait pas suscité les consensus des élus locaux, ce qui est intervenu après les élections provinciales de mai 2004.

Fort de cet accord local, le président Jacques Chirac avait déclaré, en janvier 2005, lors de la conférence internationale sur la bio-diversité à l'Unesco, que la France renforcerait la protection et la gestion de la barrière de corail en vue de son classement au patrimoine mondial".


Dernière édition par le Ven 16 Juin - 10:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 16 Juin - 0:41

Campagne pour la propreté des plages françaises

L'environnement en quelques articles Dtritus6jj




PARIS (AFP) - Les estivants sont invités à se mobiliser cet été contre les déchets qui transforment bains de mer en plongeons dans les sacs de plastique et bains de L'environnement en quelques articles Temps02 en inhalations de mégots, dans une campagne lancée dimanche par le ministère de l'Ecologie.

La campagne "Ports et littorals propres" rappelle que la pollution du milieu marin provient en bonne partie des déchets déposés par les particuliers, en mer mais aussi depuis la terre ferme, via les rivières ou les égoûts.

Le ministère va distribuer, en anglais et en français, 10.000 affiches sur les côtes françaises rappelant que "certaines traces ne s'effacent pas".

Lors de son expédition à Clipperton en 2005, l'explorateur Jean-Louis Etienne avait été saisi par la quantité de bouteilles plastique, baskets éventrées, filets de pêche et même téléviseurs échoués sur cet îlot au L'environnement en quelques articles Amour21 du Pacifique: à 1.200 km des côtes les plus proches, ses équipes avaient collecté plus de 30 t de déchets, déposés en couronne autour de l'îlot de 7 km2.

Les 4 tonnes de déchets ramassées par 140 bénévoles sur les plages de Plouvenon (Côtes d'Armor) en mars dernier ou les 16.600 m3 collectés sur le littoral aquitain chaque année sont autant de signaux d'alarme, comme les 89 tonnes récupérées en mer au cours de l'année 2004, grâce à l'implication des pêcheurs.

Outre les désagréments qu'elle occasionne aux vacanciers, la présence de mégots, d'emballages ou de canettes sur les plages oblige à les nettoyer en passant des cribleuses mécaniques sur les grèves: ce raclage, note le ministère, en plus de retirer du sable à chaque passage, ramasse également tous les débris naturels que sont les algues ou les bois flottés, nécessaires au bon fonctionnement du milieu naturel marin.

En mer, le vagabondage des macrodéchets (visibles à l'oeil nu) produit un effet désastreux sur la faune et la flore, relève Isabelle Poitou, initiatrice de l'Observatoire des déchets en milieux aquatiques (Odema), associé notamment avec les surfers de la Surfrider Foundation en Europe et les plongeurs de la fédération française pour recenser les déchets.

Les plastiques, qui représentent 60 à 95% des déchets selon les sites, tuent poissons, tortues, oiseaux et mammifères, par enchevêtrement ou par ingestion: "De plus en plus, on retrouve simplement un squelette avec un sac plastique dedans", note Mme Poitou.

"En outre, on ignore encore quel est l'impact réel de la dissolution des particules de plastique sur la fertilité des espèces ou sur les micro-organismes", explique-t-elle.

Une étude de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) a permis d'estimer les quantités considérables de déchets gisant au fond des mers: 150 M d'objets pour la Mer du nord, 50 M pour le Golfe de Gascogne, 300 M dans le bassin méditerranéen et 40 M en Adriatique... Même à 2.500 m de fond sous la banquise arctique, on compte encore 60 déchets au km2.
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 16 Juin - 10:40

Campagne de Greenpeace pour créer 32 réserves maritimes en Méditerranée

L'environnement en quelques articles Greenpeace5ir

© AFP
Greenpeace a lancé jeudi à Athènes une campagne pour créer en Méditerranée 32 réserves maritimes, des zones interdites de pêche, afin de sauvegarder les espèces menacées.

L'organisation écologiste propose "la création d'un réseau de réserves" qui couvrirait "40% de l'étendue" de la Méditerranée, a déclaré lors d'une conférence de presse Sophia Tsenikli, responsable de l'ONG pour l'environnement maritime.

"60% des poissons sont pêchés au-delà des seuils de sécurité fixés pour leur survie", a-t-elle affirmé.

Selon elles, des espèces comme le thon rouge sont "à la limite de la disparition". Elle a ajouté que l'emploi des filets dérivants, appelés "murs de la mort", continue "de tuer chaque année des milliers de dauphins, de tortues et d'oiseaux malgré leur interdiction en 2002 par l'Union européenne".

"Aujourd'hui les régions protégées de la Méditerranée représentent moins de 1% de l'étendue marine, beaucoup moins que la fourchette de 20-50% recommandée par les scientifiques", a précisé Mme Tsenikli.

Le Rainbow Warrior, le navire phare de l'organisation qui se trouve actuellement à Gênes (Italie), se rendra dans tous les pays du pourtour méditerranéen pour soutenir cette campagne.

"Notre proposition vise à constituer une source d'inspiration et de pousser à la coopération entre les pêcheurs, les citoyens, les gouvernements, les scientifiques et les organisations de défense de l'environnement pour que la vie revienne dans notre mer", a-t-elle souligné.

"Le projet de Greenpeace est notre dernière chance, les poissons ont diminué et sont de plus en plus petits", a témoigné Dimitris Zannes, président de l'Union des pêcheurs des Cyclades, qui réunit 2.000 pêcheurs et 1.100 bateaux.

"Les refuges peuvent être une solution pour sauvegarder notre avenir. Nous sommes prêts à jouer le jeu et à limiter nos pêches", a-t-il ajouté.

L'organisation propose de créer en Grèce plusieurs zones-refuges: en mer Ionienne où se trouve la plus profonde fosse (5.267 m) de Méditerranée, au sud de la Crète, dans le golfe Saronique, au sud d'Athènes.

Les autres zones proposées sont les Sporades du nord en Egée, où vit l'espèce rare des phoques-moines, dans la mer de Thrace (nord), lieu de reproduction du merlu, où l'on trouve aussi des marsouins, des phoques et des dauphins, près de l'île de Limnos (nord de l'Egée), ainsi dans la bande s'étendant de la Crète aux côtes turques.

Greenpeace veut aussi créer des réserves en mer d'Alboran, à l'ouest de la Méditerranée, sur la côte libanaise et le delta du Nil, le golfe du Lion, la zone de Carthagène, la mer ligurienne, la mer tyrrhénienne, le détroit de Messine, le golfe de Syrte, le détroit d'Otrante, le nord de Chypre.
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 16 Juin - 10:52

Le Japon va essayer à Saint-Kitts de supprimer le moratoire sur la baleine


L'environnement en quelques articles Baleine5bs


© AFP
Le Japon devrait une nouvelle fois essayer d'obtenir une reprise de la chasse commerciale des baleines lors de la réunion annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI) qui va s'ouvrir vendredi à Saint-Kitts-et-Nevis (Caraïbes), au grand dam des écologistes.

Ces derniers redoutent que le Japon n'obtienne une majorité des voix pour mettre un terme au moratoire imposé en 1986 sur la chasse commerciale des baleines considérées comme une espèce menacée.

Lors de la réunion de la CBI l'année dernière en Corée du Sud, la proposition du Japon de mettre fin au moratoire avait été rejetée d'une courte majorité.

Les écologistes craignent également qu'à l'occasion de cette rencontre, qui a lieu du 16 au 20 juin, Tokyo supprime le statut d'observateur accordé à l'organisation écologiste Greenpeace au CBI et introduise un système de vote à bulletins secrets.

"Tout le monde pensait que (...) ces animaux étaient protégés", dit Joshua Reichert, directeur du programme "environnement" au centre Pew Charitable Trusts.

"Nous avions gagné une bataille mais nous sommes en train de perdre doucement la guerre", déplore-t-il.

Le Japon, la Norvège et l'Islande font valoir que le moratoire a largement rempli son rôle, affirmant que les stocks de certaines espèces de baleines se sont suffisamment renouvelés.

Le Danemark, soutenant ses territoires d'outre-mer (Groenland et Iles Féroé), votera en faveur d'une reprise limitée de la chasse commerciale à la baleine.

Alors que la viande de baleine est très appréciée sur les tables japonaises, Tokyo utilise une faille du moratoire pour continuer ses prises sous couvert de recherche scientifique mais aimerait pouvoir accroître ses prises.

Au total, les pays pratiquant la chasse aux cétacés capturent environ 2.000 baleines par an.

L'abandon du moratoire sur la chasse commerciale aux baleines nécessite l'approbation des deux tiers des 66 pays membres de la CBI.

L'Australie est le fer de lance des pays antichasse qui ont récemment accusé le gouvernement nippon et les autres pays baleiniers d'acheter les voix des petits Etats insulaires des Caraïbes ou du Pacifique, pour qu'ils votent en faveur de la reprise de la chasse commerciale en échange d'aides financières.

Le mois dernier, le ministre australien de l'Environnement, Ian Campbell, a fait une tournée dans trois de ces petites îles du Pacifique (Kiribati, les îles Marshall et Vanuatu) pour tenter de les détourner des sirènes nippones.

Les nouveaux adhérents au CBI, le Guatemala, les îles Marshall et le Cambodge, qui n'ont pas une grande tradition de chasse à la baleine, devraient voter avec le Japon.

Mais le ministre néo-zélandais de l'Environnement, Chris Carter, a estimé mardi que la victoire de Tokyo n'était pas assurée malgré l'arrivée de ces pays.

Israël a également adhéré à la CBI. Il est généralement considéré comme un allié des Etats-Unis qui sont opposés à la reprise de la chasse aux cétacés.

"Ca va être un vote serré. Cela va dépendre de qui sera présent physiquement et qui sera à jour de ses cotisations", estime Buffy Baumann, de Greenpeace.

Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a lancé une campagne. "A vos marques, prêts... action", peut-on ainsi lire sur une affiche montrant une baleine bondissant majestueusement hors de l'eau, non loin de la silhouette menaçante d'un chasseur armé d'un harpon.

"Tous les arguments développés dans la campagne +Sauvez la baleine+ n'ont plus de raison d'être", dit de son côté Gavin Carter, un conseiller pour l'industrie nippone de la baleine, basé aux Etats-Unis.

"La baleine est sauvée. La question qui se pose aujourd'hui, ce n'est pas comment sauver la baleine mais comment nous devons gérer les stocks de baleines", estime-t-il.
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 16 Juin - 20:10

L'ours Balou ne fait plus «bip»par Gilbert LAVAL
Libération : samedi 10 juin 2006
Toulouse de notre correspondant

L'environnement en quelques articles Ours4vg


Faune. Les antiours auraient volé le collier GPS destiné au plantigrade. Equipé d'un vieux système, il est impossible aujourd'hui de le localiser.


Allô, papa tango charlie, l'ours Balou ne répond plus ! Le quatrième des cinq plantigrades du plan de réintroduction est perdu depuis une semaine dans un «triangle des Bermudes» de bosquets et de champs de céréales entre le Massif pyrénéen et la banlieue toulousaine. Ni les avions, lancés de Saint-Girons, ni les patrouilles de gendarmerie au sol n'en ont, depuis sept jours, capté le signal.

«Incompétence». «Il devrait faire "bip" toutes les deux secondes, explique, à Saint-Gaudens, le responsable de l'équipe de suivi de l'ours, Pierre-Yves Quenette. Mais là, rien. On ne sait pas où il est.» L'affaire est technique, mais aussi politique. Et c'est l'Adet, l'association partenaire locale du ministère de l'Ecologie, qui a craché le morceau : «J'en avais assez d'entendre les antiours moquer l'incompétence de l'équipe de suivi, lâche son directeur, Alain Reynes. L'Etat n'a pas voulu communiquer sur le sujet mais moi je le dis : l'ours Balou n'est pas équipé du collier adéquat parce que ce collier a été volé par les antiours à Villeneuve-de-Rivière dans la nuit du 10 au 11 février !»

Ce collier est doté d'un système GPS particulier dont l'unique fabriquant est la société Lotek basée en Ontario, au Canada. Le délai de trois mois pour en obtenir un autre était trop long pour le lâcher de Balou prévu pour le mois de mai. C'est donc un ancien modèle de collier qu'on lui a attribué à son arrivée de Slovénie. Ce modèle émet bien un signal, mais un signal en VHS, lequel ne peut être capté qu'à condition d'être «sur le terrain», c'est-à-dire être près de la bête et de son émetteur. Le public pyrénéen, pourtant tenu informé «en toute transparence» des détails de «l'opération ours», vient donc d'apprendre que, depuis son lâcher le 11 mai à Arbas (Haute-Garonne), rien ne permet de localiser l'animal.

Crottes. «Garder cachées pareilles informations est le signe que l'Etat et les responsables de ce plan ne sont pas à l'aise. Ils n'assument pas. Ils persistent à minimiser les dangers que l'ours fait courir aux populations», peste Stéphane Lessieux, porte-parole de l'Association de sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées opposée à la réintroduction de plantigrades. Les responsables en question et le ministère de l'Ecologie affirment, pour leur part, n'avoir «jamais eu la volonté de cacher quoi que ce soit à personne».

Pour l'heure, Balou fait ses crottes dans les champs d'Auribail, ou se laisse apercevoir à Grépiac. Avec deux autoroutes, à l'est et à l'ouest, et les lumières de Toulouse à mois de 30 km au nord, il y a toutes les chances pour qu'il préfère, tôt ou tard, rebrousser chemin vers les forêts pyrénéennes. En se promenant doucement, estime l'équipe de suivi, l'ours pourrait les atteindre dans cinq jours.
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 23 Juin - 0:12

Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 0,4% en Europe en 2004

COPENHAGUE (AP) - Les émissions de gaz à effet de serre des pays européens ont progressé de 18 millions de tonnes, soit 0,4%, entre 2003 et 2004, pour atteindre cinq milliards de tonnes, a annoncé jeudi l'Agence européenne de l'Environnement (AEE).

Les transports routiers et l'industrie manufacturière sont principalement en cause dans cette hausse, explique l'AEE dans son rapport annuel. "Une hausse de 0,4% peut paraître minime. Mais l'ampleur des émissions est telle que l'augmentation est en réalité importante", a observé Jacqueline McGlade, directrice de l'agence basée à Copenhague.

"Cette hausse de 0,4% est comparable à la quantité d'émissions de CO2 émise par trois millions de personnes si elles devaient faire le tour de la Terre avec leur voiture", a-t-elle ajouté.

La majeure partie de ces émissions, 11,5 millions de tonnes, provient des 15 pays qui composaient l'Union européenne avant son élargissement en 2004. Les dix pays ayant intégré l'UE ont émis les 6,5 millions de tonnes restants.

"En 2003, nous avons eu une hausse exceptionnelle de 53 millions de tonnes en raison du chauffage à la suite d'un hiver très rigoureux", a ajouté Andreas Barkman, responsable de la division gaz à effets de serre de l'AEE. C'est en Espagne et en Italie que les émissions ont été les plus importantes en 2004. Elles ont en revanche diminué durant la même période en Allemagne, au Danemark et en Finlande.

Les 25 pays de l'Union européenne ont ratifié le protocole de Kyoto conclu en 1997 et qui prévoit de réduire de réduire d'ici 2012 les émissions de gaz à effet de serre, en vue de ne pas dépasser à ce moment le niveau de 1990. AP

ir-ll/v0652
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 23 Juin - 0:13

Séquestration du CO2... par des algues!
Par ÇaDérange

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.

Nous critiquons beaucoup les Américains pour leur non-signature du protocole de Kyoto en oubliant parfois que le protocole est très, très loin, de régler le problème et que donc il faudra trouver des solutions techniques coûteuses pour pouvoir diminuer les quantités de CO2 déjà présentes dans l'atmosphère. Le tout sans casser l'économie.Ce qui veut dire investir lourdement en recherche pour trouver les solutions.

Les nouvelles d'Amérique sur ces recherches de solution sont par contre beaucoup plus intéressantes car elles apportent régulièrement maintenant des pistes de travail concrètes et des signes que la machine à découvrir là-bas est lancée. Tant il est vrai que l'Amérique n'est pas le seul GWBush ! Tant mieux pour nous qui en bénéficierons sans doute in fine, mais les Américains ne se lançant jamais dans un développement sans l'espoir d'en commercialiser les résultats, il serait intéressant en Europe de faire les mêmes efforts de recherche si nous ne voulons pas nous borner à devenir finalement les acheteurs de leurs licences. Pénaliser financièrement ceux qui polluent comme le met en place Kyoto, c'est bien à court terme. Encore faut-il que cela débouche un jour sur les techniques pour supprimer la pollution et que la satisfaction d'avoir signé Kyoto ne nous fasse revenir à un sommeil profond sur le plan de la recherche de solutions. Espérons-le en tout cas.

La technique nouvelle dont je voulais vous parler aujourd'hui est celle de l'utilisation des algues pour consommer le CO2 que nous produisons à la sortie de tout dispositif industriel qui en produit, c'est-à-dire les fours ou les usines de production d'électricité à partir de combustibles de tous types, fossiles ou renouvelables, qui passent par une combustion.

Les algues en effet ont l'avantage de se reproduire à toute vitesse et ont besoin pour se développer de CO2 comme les autres végétaux terrestres.C'est le laboratoire GreenFuels Technologies, créé par un ancien du MIT, qui a développé un concept d'absorption du CO2 par des algues comme indiqué ci-contre:

Les algues sont disposées dans des tubes transparents où elles sont exposées à la lumière du jour qui les fait se développer.On fait circuler dans le circuit des effluents gazeux en provenance d'un four par exemple qui leur fournit le deuxième élément nécessaire à leur croissance le CO2. Une fois débarrassés de CO2, les gaz sont renvoyés dans l'atmosphère purifiés. Les algues elles-mêmes sont évacuées régulièrement du circuit au fur et à mesure qu'elles grossissent. Une fois séchées, elle sont utilisées comme une matière première végétale bon marché pour soit en extraire des produits mélangeables à du diesel soit entrer dans un cycle de fabrication d'Ethanol à partir de leur biomasse.

Le processus permet de réduire les émissions de CO2 dans les gaz de l'usine ou du four de 40 % et dans les nitrates de 86 %. L'unité de production des algues se présente comme une batterie de tuyaux en circuit de section triangulaire pour offrir l'ensoleillement maximum aux algues pour leur croissance. L'eau chargée d'algues circule dans ces tuyaux dans lesquels on injecte par des piquages les gaz de combustion de l'usine et on récolte les algues excédentaires. Seul inconvénient, il faut de la surface pour mettre en place les batteries de tuyaux nécessaires à cette activité et il faut un ensoleillement important. Le processus est donc mieux adapté aux régions désertiques qu'aux climats tempérés.

Un premier essai est en cours d'ores et déjà dans une centrale au charbon et Greenfuels Technologies espère en démarrer deux autres avant la fin de l'année pour pouvoir passer au stade du pilote en 2008. Pas de problème financier, des investisseurs californiens ont déjà mis 11 millions de dollars dans l'aventure.

Plus dans le Nord, dans l'Ohio, Etat frontière avec le Canada et berceau de l'automobile américaine, d'autres chercheurs travaillent sur un système de culture de microalgues sur des parois verticales souples en utilisant une technologie canadienne pour collecter et transmettre la lumière solaire par fibres optiques. Le but étant de maximiser l'exposition solaire et de minimiser l'encombrement des bioréacteurs.

Troisième acteur de cette course aux biocarburants, le biologiste américain Craig Venter, connu pour ses succés dans le développement du génome humain, qui essaye de fabriquer des microalgues génétiquement modifiées pour améliorer le rendements des processus naturels. Il a créé pour cela avec son collaborateur Hamilton Smith, Prix Nobel s'il vous plaît, une start up, Synthetic Genomics, qui dispose de 30 millions de dollars et qui bénéficiera de bourses d'études du Département de l'énergie.

Toutes ces recherches prendront du temps bien entendu avant de déboucher sur un processus industriel viable, mais au moins elles sont démarré et sont déjà financées. Pouvons-nous en dire autant des recherches européennes sur le même sujet, je ne sais ? Nos chercheurs sont sans doute trop discrets...
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 23 Juin - 0:14

L'UNESCO veut faire de la lutte contre la désertification "une priorité majeure"


TUNIS (AP) - Réunie pendant trois jours à Tunis, à l'initiative de l'UNESCO, une conférence internationale sur "l'avenir des terres arides" s'est achevée mercredi par l'adoption d'une série de recommandations visant à faire de la lutte contre la désertification une "priorité majeure".

Un appel a été lancé dans ce sens à la société civile, aux autorités nationale et à la communauté internationale, par les quelque 300 scientifiques, experts et décideurs ayant participé à cette rencontre, la première manifestation de l'année internationale des déserts et de la désertification proclamée en 2006 par l'ONU.

Ce défi est d'autant plus pressant que l'avancée du désert menace 1,2 milliard de personnes vivant dans 110 pays parmi les plus pauvres du monde et qu'elle représente un danger potentiel pour tous les continents, y compris les Etats-Unis et l'Europe méridionale (Espagne, Italie, Portugal).

Selon les prévisions de l'organisation onusienne, deux tiers des terres arables d'Afrique sont appelés à disparaître d'ici 2020.

Par ailleurs, 60 millions de personnes devraient abandonner les zones désertiques d'Afrique sub-saharienne pour gagner le nord du continent et l'Europe à la même échéance.

Problème névralgique, l'eau se fera de plus en plus rare: dans les zones arides d'Afrique et d'Asie, la quantité de mètres cube d'eau par personne sera réduite de moitié d'ici 2025.

Le Dr. Thomas Schaaf, de la division des sciences et de la terre à l'UNESCO, a cité parmi les principaux "acquis" de la conférence, l'engagement des scientifiques à mettre les résultats de leurs recherches à la disposition des décideurs pour pouvoir élaborer des stratégies de lutte contre la désertification.

Pour le secrétaire général de l'Union du Maghreb arabe (UMA, qui regroupe l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie), Habib Ben Yahya, la conférence de Tunis a dégagé "un message fort et surtout une vision de notre avenir commun dans cette région qu'est le Maghreb arabe". AP

bb/sop
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyMer 28 Juin - 13:35

Léger tour de vis sur la pollution industrielle
Par La Tribune


Le projet de plan national d'allocation de quotas numéro deux, portant sur 2008-2012, a été publié hier. Il est déjà jugé trop laxiste par les associations écologistes.
Cent quarante-neuf millions sept cent mille tonnes de gaz carbonique par an. C'est le volume global, le quota en langage technique, qu'autorise à émettre chaque année le nouveau plan national d'allocation de quotas (PNAQ), rendu public hier par le ministère de l'Écologie. Ce plan, qui découle du protocole de Kyoto, dont l'objectif est de lutter contre le réchauffement climatique, concerne une vingtaine de secteurs industriels réputés gros pollueurs et soumis, depuis 2005, à un système de régulation de leurs rejets de gaz carbonique (CO2).

Ce PNAQ 2 sera présenté vendredi aux autorités européennes au terme d'une consultation publique qui s'étalera jusqu'au 26 juillet. Il prévoit une " réserve " permettant de porter le total des émissions annuelles à 152,61 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2),

Le premier PNAQ court sur 2005-2007. Il octroie aux branches industrielles un quota global d'émissions de CO2 de 156,5 mil- lions de tonnes par an (MTCO2). Soit 6,8 MTCO2 de plus que le projet de PNAQ 2. Mais si ce dernier est globalement plus sévère, dans le détail certaines branches industrielles sont mieux loties que d'autres. Ainsi l'industrie du verre ou les cokeries ont, d'un plan à l'autre, des quotas qui stagnent. Mieux, les secteurs de la chaux ou encore les cimentiers voient, eux, leurs volumes augmenter. Par exemple, de 1,742 MTCO2 pour les cimenteries. Les autres secteurs en revanche ont des quotas inférieurs.

Des quotas très larges. À peine présenté, le projet de PNAQ numéro 2, qui concerne la période 2008-2012, suscite les critiques. À l'instar du premier PNAQ, les associations et organisations environnementales le jugent trop " laxiste ", faisant la part trop belle aux industriels. " Le gouvernement a encore privilégié une approche consistant à partir des besoins des industriels en émissions, au détriment d'une approche se basant sur l'objectif que la France doit atteindre pour respecter Kyoto ", déplore Laetitia de Marez, de Greenpeace France.

Ce à quoi le ministère de l'Écologie répond qu'il a " pris en compte ces objectifs dans ses arbitrages " et que " la France est sur la bonne trajectoire ". Rappelons que, selon le protocole de Kyoto, la France doit émettre en 2010 la même quantité de CO2 qu'en 1990, l'année de référence, soit une stagnation de ces rejets (0 %).

Pour autant, les critiques ne sont pas infondées. Une première estimation des émissions sur 2005 a montré que le quota de 156,5 MTCO2 alloué pour 2005 était très large puisque, in fine, les industries concernées n'ont émis que 131 MTCO2. On pourrait se réjouir de ce résultat, qui indique que les industries polluent moins que prévu. Mais c'est oublier qu'elles sont soumises à un système de marché dont le but est d'aboutir à une réduction des rejets polluants en organisant, au niveau européen, une bourse d'échange de quotas auprès de laquelle les industriels qui dépassent leur volume d'émissions doivent acheter les tonnes de CO2 qui leur manquent. Bourse qui a connu récemment un mini-krach justement parce que les quotas a acordés dans le PNAQ 1 étaient trop généreux .
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MessageSujet: Re: L'environnement en quelques articles   L'environnement en quelques articles EmptyVen 14 Juil - 10:19

La France en bas du classement "Planète heureuse", le Vanuatu en tête



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photo non datée des îles de Vanuatu

LONDRES (AFP) - Les îles de Vanuatu et de Cuba se situent en tête d'un classement publié mardi à Londres sur l'impact des pays sur l'environnement et leur bien-être, tandis que la France et la Grande-Bretagne sont en bas de la liste.
Un centre d'études, la New Economics Foundation (NEF), a composé un index "Planète Heureuse" qui permet de classer 178 pays en comparant leur consommation de ressources naturelles, leur esperance de vie et leur degré de bonheur.

Derrière la minuscule île du Vanuatu, dans le Pacifique, première du classement, les mieux placés sont les Etats d'Amérique Centrale: Colombie 2e, Costa Rica 3e, Panama 5e, Cuba 6e, Honduras 7e, Guatemala 8e.

En comparaison, les performances des pays du G8 (les plus industrialisés) sont médiocres: la Grande-Bretagne arrive en 108ème position, la France 129ème et les Etats-Unis 150èmes.

Andrew Simms, le director de la NEF reconnaît que "le classement des pays peut avoir l'air surprenant" mais que l'index "Planète Heureuse" "permet de mesurer le succès ou l'échec des pays à offrir à leurs citoyens une vie agréable, tout en respectant l'environnement".

Parmi les plus mal classés également, la Russie (172), l'Ukraine (174) et le Zimbabwe, bon dernier.
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