Les infos du 5 octobre

Un accord trouvé pour le relogement des expulsés de Cachan

Un accord de principe a été conclu dans la nuit pour le relogement des expulsés du squat de Cachan (Val-de-Marne) qui pourraient quitter dès ce week-end le gymnase où ils sont entassés depuis le 18...



Fraude à la Sécu: 12 à 20 M d'euros de médicaments expédiés à l'étranger

La Sécurité sociale enquête sur une fraude aux médicaments, portant sur 12 à 20 millions d'euros.




Encore des perturbations dans le Sud-Ouest, décrue en Meurthe-et-Mosellle

Au moins 20.000 foyers étaient encore sans courant et environ 27.500 clients privés de téléphone fixe jeudi matin dans le Sud-Ouest, tandis qu'en Meurthe-et-Moselle, tous les cours d'eau étaient en décrue après les fortes intempéries qui ont balayé la France mardi et mercredi.

"5.000 foyers en Gironde et 15.000 dans le Périgord" sont encore privés d'alimentation électrique jeudi, en raison des forts coups de vent qui ont balayé la région mardi soir, a indiqué un porte-parole d'EDF-Aquitaine.

Dans le Périgord, "nous avons presque 500 agents sur le terrain, cinq hélicoptères, 200 groupes électrogènes", a ajouté le porte-parole d'EDF, ce qui permet d'espérer un retour à la normale "samedi matin": "C'est un peu plus long en raison de l'habitat isolé", a-t-on expliqué.

En Gironde, on devrait connaître une amélioration très sensible dans la journée, a-t-on pronostiqué.

Chez France Telecom, on recensait en fin de matinée encore 27.500 lignes téléphoniques fixes perturbées, en particulier en Aquitaine, mais aussi en Limousin, et 32 relais mobiles défaillants.

Quelque 17.500 lignes fixes ne fonctionnent plus par manque d'électricité, tandis que 10.000 autres lignes sont perturbées et nécessitent des interventions en raison des chutes d'arbres qui les ont endommagées.





Une opération de police dans une cité des Mureaux déclenche une polémique

L'intervention d'une centaine de policiers, accompagnés d'une nuée de journalistes, mercredi à l'aube dans une cité des Mureaux (Yvelines), a déclenché une polémique sur son déroulement et sa médiatisation.

Après des échauffourées entre des jeunes et des policiers dimanche, une centaine de policiers sont intervenus dans le quartier défavorisé des Musiciens, pour tenter d'arrêter cinq personnes. Une seule a été interpellée, plusieurs appartements ont été perquisitionnés dont certains, selon des habitants, par erreur.

Le maire des Mureaux, François Garay (DVG) s'est insurgé de ne pas avoir été prévenu. "On me parle des pouvoirs étendus du maire mais je n'ai été prévenu qu'à 7H45 de l'intervention de la police alors que l'ensemble des médias étaient présents dès 05H30", a-t-il déclaré.

Opération aux Mureaux : le PS réclame des explications


Le parti "demande solennellement" à Nicolas Sarkozy de s'expliquer sur les conditions de l'opération de police.


Des habitants des Mureaux protestent contre le comportement des policiers.

Le PS a "demandé solennellement" jeudi 5 octobre au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de s'expliquer sur l'opération "médiatisée" de police, mercredi aux Mureaux. Dans un communiqué, Julien Dray, porte-parole du PS, et Delphine Batho, responsable de la sécurité, pointent des "erreurs grossières" et des "dysfonctionnements".
Ils réclament de Nicolas Sarkozy des réponses "rapides, précises et claires" à quatre questions sur cette intervention.
Le PS veut savoir "qui a prévenu la presse qui était sur place à 5h30 du matin, avant même l'arrivée des policiers", "pourquoi cette opération s'est-elle soldée par une seule interpellation", "qui a commandité et conçu cette opération" et enfin pourquoi le maire de la ville "a été prévenu à 7h45, c'est-à-dire bien après la presse".
"Cette intervention a-t-elle été préparée avec le sérieux et la rigueur nécessaires à l’enquête ?", s'interrogent Julien Dray et Delphine Batho.
Une centaine de policiers sont intervenus mercredi matin vers 6h à la cité des Musiciens aux Mureaux (Yvelines) pour interpeller des personnes ayant participé dimanche soir à des affrontements avec les forces de l'ordre. Un seul suspect a été arrêté.

Encore cette guéguerre gauche droite

La grippe arrive !


Jeudi et vendredi se tiennent à Paris les 19e Rencontres européennes sur la grippe et sa prévention. Parmi les discussions prévues : la grippe aviaire et celle saisonnière. Un forum qui rappelle qu'à l'approche de l'hiver, le virus de la grippe est sur le qui-vive pour contaminer des millions de personnes. Cette année, le réseau Sentinelles estime que 2,2 millions de Français seront touchés, un chiffre "plutôt modeste". Ces prévisions doivent cependant être prises avec précaution car elles sont fondées sur le virus ayant circulé dans l'hémisphère sud, dont les souches n'étaient pas très agressives. Si l'Europe doit faire face aux mêmes souches, l'épidémie sera modeste. Rappelons que le vaccin antigrippal sera disponible en France le 12 octobre prochain.
Il est gratuit pour les personnes de 65 ans et plus et pour celles touchées par des affections de longue durée (diabète, insuffisances cardiaques et respiratoires…). Cette année, les asthmatiques et les malades de la bronchopathie chronique obstructive bénéficieront eux aussi d'une totale prise en charge.

Infections nosocomiales - Le Nord recense 39 nouveaux cas

Fin août, les autorités sanitaires du Nord-Pas-de-Calais pensaient avoir maîtrisé la vague d'infections nosocomiales qui avait touché la région depuis le début de l'année, mais 39 nouveaux cas ont été détectés dans les hôpitaux et maisons de retraite. L'InVs (Institut de veille sanitaire) estime que le nombre de cas se porte désormais à 330 depuis début 2006, 19 patients ayant succombé. L'infection est dite à "clostridium difficile". 117 des 330 cas comportent une souche virulente "027". Les 39 nouveaux cas n'ont pas entraîné de décès. La bactérie serait arrivée en France à la suite de l'hospitalisation de patients étrangers. L'infection nosocomiale survient à la suite de soins médicaux et provoque de fortes diarrhées, des fièvres, des douleurs abdominales et peut dégénérer en une dilatation massive et mortelle du colon.

Moselle - Le sous-préfet échappe à une peine de prison

Rien de plus qu'un simple rappel à l'ordre pour le sous-préfet de Moselle, récalcitrant au test d'alcoolémie que souhaitait effectuer une équipe de gendarmerie sur une départementale du département où il circulait en moto le 23 septembre. Refusant de souffler dans le ballon, il avait alors sorti sa carte tricolore de haut-fonctionnaire pour impressioner les gendarmes.

L'homme risquait logiquement une peine maximale de deux ans de prison et 4.500 euros d'amende pour s'être soustrait à ce contrôle. Un comportement verbalisé par les forces de l'ordre qui avaient immédiatement transmis le dossier au Procureur de la République de Metz Joël Guitton.
Ce dernier avait démenti les allégations du Républicain Lorrain, selon lesquelles il aurait cherché à régler discrètement et rapidement l'affaire avec le préfet de la région. Un peu plus d'une semaine après les faits, le sous-prefet a été "rappelé solennellement au respect de la loi", et le Procureur Guitton le dit : "Le dossier est désormais clos".