Les spectateurs qui assistent à des matchs de hockey et de football peuvent se procurer hot-dogs, croustilles et bières lors d'une partie. Il semble bien que les choses n'aient pas beaucoup évolué en 2000 ans.
Des archéologues britanniques, qui travaillent à la restauration d'un petit colisée dans la ville de Chester au nord de l'Angleterre, ont fait des découvertes surprenantes.
Ils ont trouvé des restes de côtes de porc et des os de poulet, ainsi que de la coriandre et des graines de pavot, un peu partout autour de l'arène où se déroulaient des combats de gladiateurs et des exécutions publiques.
Les chercheurs ont également mis au jour des morceaux de récipients ornés de motifs représentant des gladiateurs. De tels produits étaient vendus aux spectateurs dans des kiosques, à l'extérieur de l'amphithéâtre.
Les archéologues estiment que ces découvertes montrent que les amateurs de sports de l'époque avaient des habitudes similaires à celles d'aujourd'hui.
Des restes humains retrouvés lors de fouilles dans les années 30 et 60 ont révélé que les spectacles donnés à cet endroit étaient plutôt violents. Les chercheurs comparent même les spectacles qui s'y déroulaient à ceux du film Gladiateur.
Le colisée de pierre à deux étages de gradins pouvait contenir de 10 000 à 12 000 personnes. Construit approximativement en l'an 100 de notre ère, il est une preuve de l'importance de cette ville dans l'Empire Romain.
Mais pourquoi une ville si éloignée avait-elle une si grande valeur? Une des explications est que l'empereur Septime Sévère avait prévu d'utiliser la ville comme base pour lancer l'invasion de l'Irlande.
Pendant l'occupation romaine, qui s'est étendue du premier siècle au début du cinquième siècle de notre ère, Chester servait de quartier général à l'une des trois légions romaines présentes en Grande-Bretagne.