Il est possible de s'habituer à l'absence des gens qu'on
aime, à la seule condition que d'autres viennent prendre leur place.
Mais il se trouve que parfois, une personne très particulière est étrangement
irremplaçable.
Difficile de vouloir oublier une personne, surtout quand celle-ci est ancrée
dans notre cœur.
L'oublier serait comme mourir, parce que c'est notre seule raison de vivre.
Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son
présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel.
On ne reconnaît pas les instants marquants de nos
vies au moment où on est en train de les vivre.
On s'habitue à tout, les choses, les idées, les
gens, mais on ne se rend pas compte de notre chance parfois.
C'est seulement lorsqu'on risque de perdre quelque
chose qu'on se rend à compte à quel point on y tient, à quel point on en a
besoin, à quel point on l'aime !
Au début, tu as toujours l'image devant les yeux
mais elle s'éloigne petit à petit.
Puis, un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie
devant toi.
Puis il y a cette image en plein milieu.
Et elle est belle dans le paysage. ça s'appelle un
souvenir..
J'ai appris que les adieux feront toujours mal.
Les photos qu'on a, ne remplaceront jamais le
plaisir d'y avoir été.
Que les souvenirs, bons ou mauvais, feront toujours
pleurer.
Et que les mots ne seront jamais aussi forts que
les sentiments que l'on éprouve.
Le temps passe, les choses changent, les gens nous
font sourire et nous déçoivent, parfois on continue sans y prêter attention,
mais au fond, on oublie rien, on sourit en disant que tout va bien.
La vie c'est un livre dont notre propre mémoire en
est l'auteur.
Chaque chapitre représente des années, des gens,
des instants et des sentiments différents.
Parfois, au fil des chapitres on s'aperçoit que
certains personnages ne partent pas, qu'ils sont toujours présents dans notre
histoire.
Sun Ray
Sujet: Réflexion 
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