je croyais que je'en avais déjà parler mais je retrouve pas de post....
alors, c'est l'histoire de trois orphelins Violet, Klaus et Prunille Baudelaire et il ne leur arrive que des horreurs... leurs parents sont mort dnas l'incendie de la maison familiale et un oncle acteur retord tente de s'emparer de leur fortune et les poursuit sans relâche de famille d'acceuil en maison....
C'est absolument jouissif comme lecture...l'histoire en elle -même est somme toute assez banale et linéaire mais la qualité de l'écriture est indéniable...et finalement on rigole énormément... un repproche ? le nombre de tomes ! on presse le citron jusquà la dernière goutte, on en est au 11ème tome aux dernères nouvelles et çà à pas l'air de vouloir s'arreter !!!!
un site :
http://www.orphelinsbaudelaire.com/index.html
un extrait : présentation des enfants
Violette Baudelaire, l'aînée, adorait faire des ricochets. Comme la plupart des filles de quatorze ans, Violette était droitière, et les cailloux ricochaient nettement plus loin sur l'eau glauque lorsqu'elle tirait de la main droite ; la main gauche se contentait de tenir les munitions. Tout en s'exerçant au tir, Violette scrutait l'horizon et mijotait une invention de son cru. Quiconque la connaissait aurait deviné qu'elle cogitait ferme, car elle avait noué ses longs cheveux d'un ruban afin de bien dégager ses yeux. Violette était très douée pour inventer les engins les plus farfelus ; son esprit fourmillait d'images de poulies, de leviers, d'engrenages, et elle refusait de se laisser distraire par quelque chose d'aussi trivial que des cheveux dans les yeux. Ce matin-là, elle réfléchissait à la mise au point d'un robot récupérateur de cailloux après ricochets sur la mer.
Klaus Baudelaire, son cadet – et l'unique garçon du trio – adorait examiner les bestioles dans les flaques. Âgé de douze ans et des poussières, Klaus portait des lunettes rondes qui lui donnaient l'air intelligent. Et il n'en avait pas seulement l'air. Dans leur demeure, les parents Baudelaire possédaient une immense bibliothèque, emplie de milliers de livres sur tous les sujets ou presque. Il va sans dire qu'à douze ans Klaus n'avait pas encore lu tous les livres de la bibliothèque parentale ; mais il en avait déjà dévoré bon nombre et il avait, au fil de ses lectures, engrangé un savoir impressionnant. Il savait faire la différence entre un alligator et un crocodile. Il savait qui avait tué Jules César. Et il en savait long sur les menues créatures gluantes qui pullulaient dans l'eau de Malamer et qu'il inspectait présentement.
Prunille Baudelaire, la benjamine, adorait mordre – mordre dans tout ce qui se présentait. Ce n'était encore qu'une toute-petite, et toute petite elle était : haute comme une botte, pas davantage. Pour compenser ce format réduit, elle avait quatre belles dents, aussi tranchantes que celles d'un castor. Prunille était à l'âge où l'on s'exprime surtout par cris. Hormis lorsqu'elle usait des cinq ou six vrais mots de son vocabulaire, du genre "biberon", "maman" ou "mordre", le commun des mortels ne comprenait goutte à ce qu'elle disait. Par exemple, ce matin-là, elle répétait avec insistance : "Gaack ! Gaack ! Gaack !", ce qui signifiait sans doute : "Vous avez vu la drôle de forme qui vient de sortir du brouillard ?".