Les Naufragés du Net....... un peu, de tout, pour tous... |
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| Kiosques à journaux de l'île | |
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KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Kiosques à journaux de l'île Lun 20 Juin - 20:25 | |
| Publiez les articles de presse qui vous ont intéressé, étonné, etc... En revanche, c'est juste un kiosque à journaux.
COURRIER INTERNATIONAL
Australie : Les élèves notent les profs
Une réforme engagée dans l’Etat australien de Victoria en 2003 enregistre des résultats positifs. Le plan qui porte sur l’amélioration du travail des enseignants fut pourtant fortement décrié à ses débuts. Il y a deux ans, le gouvernement de l’Etat de Victoria décidait de révolutionner l’école publique en réclamant une amélioration palpable du travail des enseignants. Les écoles qui réussiraient à prouver la qualité de l’enseignement de leurs professeurs obtiendraient une "habilitation", une sorte de label de qualité. Et qui mieux que les élèves pouvaient juger du travail de leur enseignant ? Aussi fut-il décidé que les enfants seraient régulièrement interrogés par écrit sur les méthodes de leurs profs. Cette mesure provoqua un tollé, nombreux entrevoyant la réputation des enseignants détruite par des élèves revanchards. Le gouvernement, quant à lui, justifiait cette réforme par la nécessité de redonner confiance aux parents quant à un système public plus que jamais soucieux de l’efficacité de son enseignement. Deux ans après le début du plan, 64 écoles ont obtenu leurs habilitations. Dans ces établissements, les enseignants analysent les commentaires des élèves, en discutent avec leurs collègues et développent avec l’aide facultative d’un « coach » (un collègue plus expérimenté) une stratégie d’enseignement. Il en découle une amélioration de l’enseignement avec des profs travaillant en équipe et davantage à l’écoute des attentes de leurs élèves.
The Age, 30 mai 2005, www.theage.com.au | |
| | | missmag passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 1649 Age : 45 Localisation : le pays du poulet de Bresse à temps complet maintenant ! ! Date d'inscription : 10/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Lun 20 Juin - 21:33 | |
| et ben un truc pareil dans mon collège, et on va direct au n'importe quoi | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Mar 21 Juin - 0:57 | |
| Après la Marseillaise obligatoire, une petite lettre pour expliquer la vraie vie à notre jeunesse décadente!!
" lettre " à un jeune manifestant par Bernard Debré * parue dans le Figaro le 16 février 2005
Toi qui n'as pas encore 20 ans et qui manifestes dans la rue, connais-tu véritablement cette réforme. Tu parles du bac comme s'il était l'examen le plus important de ta vie, certes il l'est ; mais déjà 80% des élèves le décrochent ; bientôt ils seront 100%. Tu dis vouloir refuser le contrôle continu des connaissances, car certains établissements seraient moins bons que d'autres ! Vigoureuse découverte que tu fais là ! Alors comment expliquer que ceux qui y travaillent réussissent déjà le bac A t'entendre, ils n'auront plus aucune chance de le réussir. Où est la logique, s'ils le réussissent aujourd'hui, que changeront ces contrôles ? D'ailleurs, ils sont institués dans tant d'autres pays d'Europe. Alors, ils seraient bons à l'étranger et mauvais chez nous. Comment peux-tu l'expliquer sereinement
Toi qui n'as pas 20 ans, tu es une proie facile pour les syndicats politisés ; ils t'utilisent dans le but de ne jamais rien changer, ils sont les plus « ringards » d'Europe. Ils ont toujours refusé l'évolution, la modernisation, qu'elles viennent de droite ou de gauche. Tu as toujours marché pour eux et rien ne change. Que vas-tu répondre à ceux qui te disent avec raison que 50% des jeunes de ton âge ne savent pas écrire sans faute, ne lisent pas ou peu, ne parlent aucune langue étrangère ? Te crois-tu capable d'affronter un jour les jeunes Belges, Allemands, Italiens ou Espagnols ?
Toi qui n'as pas 20 ans et qui manifestes dans la rue, quelle France veux-tu ? As-tu réfléchi un instant à ton métier, à ta destinée ? Tu es contre l'élitisme, dis-tu, mais l'exigence de la perfection est nécessaire pour inventer, découvrir, produire. Ariane s'est envolée dans les cieux, victoire des ingénieurs et des chercheurs. Crois-tu que cette perfection a été donnée à tous sans efforts ? L'Airbus géant va bientôt décoller, victoire de la technologie. Te sens-tu capable de participer à toutes ces victoires Ou veux-tu simplement t'éclater dans une rave-partie, jouer sur une console vidéo à tuer le plus possible d'ennemis virtuels ?
En refusant l'effort, tu te refuses à ton pays et à ta famille. En vérité, tu attends que d'autres puissent à l'avenir subvenir à tes besoins. Tu es contre l'élitisme affirmes-tu, mais tes copains, ceux qui le pourront, partiront aux Etats-Unis, en Angleterre ou ailleurs. Ils sont nombreux à l'avoir déjà fait, pour obtenir des diplômes, ceux qui vont compter dans l'avenir. Alors tu trouveras une France véritablement coupée en deux, entre ceux qui, comme toi, auront joué les révolutionnaires et qui se seront trompés d'époque et les autres qui auront accepté l'effort, la lutte, et qui dirigeront notre pays et occuperont les postes les plus importants.
Vois-tu, la France n'est plus isolée et tu fais partie de la jeunesse du monde, ton destin est lié à celui de l'humanité. Tu vas te trouver dans une compétition plus féroce encore que tu ne peux l'imaginer, et ce que tu ne feras pas pour l'affronter, personne ne le fera pour toi. Retourne à l'école de la République, car tu as cette chance inouïe de pouvoir y aller alors que tant d'autres enfants de ton âge errent sans but et sans espoir dans des bidonvilles insalubres ou dans des déserts torrides. Eux sont déjà abandonnés, et seule notre solidarité éphémère peut les empêcher de mourir.
Toi qui n'as pas 20 ans et qui vis en France, tu seras prêt si tu ne mesures pas chichement tes ambitions pour les porter au niveau de l'effort nécessaire pour que ton pays reste un pays fier et accueillant. Et tu pourras, si les circonstances t'aident, t'élever à la hauteur du combat suprême, celui des hommes pour les autres hommes, nos frères. Abandonne ces adultes syndiqués qui vivent déjà dans le passé élance-toi dans l'avenir, celui de ton humanisme.
*Ancien ministre , ex député de paris , actuel maire d'Amboise et frère de jean LOUIS Debré actuel président de l'assemblée nationale | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Mer 22 Juin - 14:21 | |
| La planète blog atterrit en justice La ville de Puteaux poursuit pour diffamation un blog, site web très personnel. Une première en France.
Par Frédérique ROUSSEL
Source: Libération, mardi 21 juin 2005
C'est une première. Un blogueur est convoqué devant la 17e chambre correctionnelle de Paris aujourd'hui. Il est poursuivi pour diffamation par la mairie de Puteaux. «MonPuteaux.com est menacé de fermeture. C'est la liberté d'expression d'un simple citoyen "qui a décidé de l'ouvrir" qui est prise pour cible... face à un clan qui cumule tous les pouvoirs locaux depuis trente-six ans : maire, députée et vice-sénatrice, maire adjoint et conseiller général, 38 élus sur 43 au conseil municipal...», proteste Christophe Grébert. Depuis trois ans, son blog est une belle épine dans le pied de la famille Ceccaldi-Raynaud qui tient la municipalité. Et a décidé de contre-attaquer en justice.
Grébert, 36 ans, est putéolien depuis quinze ans. Sympathisant socialiste, il décide d'adhérer au PS deux jours après le premier tour de la présidentielle, consterné de voir Le Pen au second tour. «Qu'est-ce que je peux apporter concrètement ? se demande-t-il à l'époque. Ça ne me disait rien d'aller en réunion de section tous les mois et d'y refaire le monde.» Le 1er mai, il ouvre un site Internet, transformé ensuite en blog. Pour lui, l'Internet peut devenir un média de quartier. «Il y a deux ans, France Télécom comptait 4 000 abonnés à l'ADSL sur 40 000 habitants à Puteaux, explique-t-il. Aujourd'hui, il y en a peut-être 10 000.» Il imprime des milliers de cartes découpées qu'il distribue à la sortie du tram : «Que se passe-t-il à Puteaux ?» interpelle un slogan invitant à se rendre sur le site. Toujours armé d'un bloc et d'un appareil photo, le journaliste de profession mitraille les travaux rue Jean-Jaurès, le concert au kiosque de l'île, la fermeture d'un bar, et se rend à son premier conseil municipal le 23 juillet 2002.
Représailles. Dans son compte rendu, il s'étonne de la rapidité de la séance, une demi-heure montre en main pour soixante questions et du fait «qu'un budget de 600 000 euros (!) pour la réalisation d'un petit jardin derrière l'hôpital est voté, sans sourciller, par l'ensemble des conseillers». La commune est riche. Sur son territoire se trouve la plus grande partie de La Défense. Les dépenses en série ne provoquent guère de remous. Ce soir-là, à la mairie, il n'y a que lui et «deux mémés qui tricotent...» Cette tranquillité ne va pas durer. MonPuteaux.com, qui n'hésite pas à égratigner la gestion municipale, devient une tête de Turc. «Puteaux était une ville où tout le monde était bâillonné, renchérit Nadine Jeanne, conseillère municipale PS depuis 2001 et blogueuse de fraîche date, où personne n'osait parler parce que le maire était capable des pires représailles.»
Lors des conseils municipaux suivants, la tribune qui compte une cinquantaine de sièges, est bondée. Christophe Grébert reste dans le couloir avant qu'on lui interdise purement et simplement l'accès au conseil en février 2003. Son histoire prend un tour médiatique le 17 octobre quand une petite manifestation de soutien se fait refouler de l'entrée de l'hôtel de ville par des gros bras municipaux devant les caméras de France 3, tandis qu'une contre-manifestation d'une centaine de personnes conduites par Joëlle Ceccaldi, députée (UMP), alors première adjointe et fille du maire, dénonce le «totalitarisme» et les «socialo-communistes».
Pendant deux ans, Christophe Grébert dit avoir subi des intimidations diverses. «Des insultes dans la rue, une course-poursuite, des appels téléphoniques. J'ai vécu l'enfer.» Il varie son parcours pour aller faire ses courses, évite de sortir à la nuit tombée, mais demeure déterminé.
Plainte. La municipalité finit par porter plainte. Incriminés : la diffusion sur le blog d'un extrait du Parisien daté du 26 avril 2004 dans lequel une ex-employée de la mairie qui assigne son ex-employeur devant le tribunal administratif témoigne, et le commentaire que rajoute Grébert. Près de 27 000 euros sur le budget de la commune sont votés pour rémunérer l'avocat. En mai dernier, Christophe Grébert met en place un bouton d'appel à dons pour l'aider à couvrir ses frais de justice. Il a récolté à ce jour 2 400 euros. Et la sympathie de toute la blogosphère (lire ci-contre).
«Les blogs ne sont pas un espace en dehors des lois, reconnaît Loïc Le Meur, directeur Europe de Six Apart, l'hébergeur de MonPuteaux.com, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'excès inverse.» «La juridiction sur les blogs est la même que celle qui s'applique pour tout site Internet, explique Murielle Cahen, avocat spécialiste des nouvelles technologies. L'éditeur est responsable de ce qui est écrit et des commentaires de ses internautes.» Responsable oui, mais dans un contexte municipal où la démesure semblait la règle. MonPuteaux.com plaide la bonne foi. Est-ce l'imminence de l'audience ? Pour la première fois depuis le 23 juillet 2002, Christophe Grébert a eu l'impression au dernier conseil municipal qui s'est tenu jeudi, d'y assister comme tout citoyen lambda. | |
| | | babou Invité
| | | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
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| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Jeu 23 Juin - 15:16 | |
| Découverte d'une nouvelle planète extrasolaire, semblable à la Terre WASHINGTON (AP) - Une planète qui pourrait ressembler à la Terre, mais avec une température trop élevée pour abriter des formes de vie, a été découverte en orbite autour d'une étoile voisine, à 15 années-lumières du système solaire. La découverte de cette planète, avec un rayon double de celui de la Terre, a été annoncée lundi à la Fondation nationale des sciences. "C'est la plus petite planète extrasolaire jamais détectée et la première d'une nouvelle catégorie de planètes telluriques, a annoncé Paul Butler de l'Institution Carnegie à Washington. Elle est comme une grande cousine de la Terre." "Pour la première fois dans l'histoire, nous avons des preuves d'existence d'une planète rocheuse tournant autour d'une étoile normale", a ajouté Geoffrey Marcy, professeur d'astronomie à l'Université de Berkeley (Californie). Si les chercheurs n'ont pas de preuve directe que la nouvelle planète soit rocheuse, sa masse n'est pas celle d'une géante gazeuse, comme Jupiter. Ils l'estiment entre 5,9 et 7,5 fois celle de la Terre. L'astre est en orbite autour d'une étoile baptisée Gliese 786, située à 15 années-lumière de la Terre. Sa révolution ne dure que l'équivalent d'1,94 journée terrestre. Sa température est évaluée entre 204 et 398 degrés Celsius. Gliese 876 est une étoile naine rouge, avec une masse estimée à un tiers de celle du . C'est la plus petite étoile découverte autour de laquelle tournent des planètes. Paul Butler a expliqué que la composition de la planète est probablement similaire à celle des planètes internes du système solaire, un mélange de nickel et de fer. Selon Gregory Laughlin, de l'observatoire Lick, de l'Université de Californie, a estimé qu'une planète avec cette masse pouvait avoir une gravité suffisante pour retenir une atmosphère: "Elle pourrait même avoir une couche dense de vapeur d'eau". Trois autres planètes extrasolaires, qui pourraient être aussi de composition rocheuse, ont été recensées mais elles sont en orbite autour d'un pulsar, une étoile morte qui émet des pulsations à intervalle régulier, et non autour d'une étoile normale | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
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| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Ven 24 Juin - 19:24 | |
| Le Monde, 05 juin 2005
Le cerveau humain accéderait inconsciemment au sens des mots Une équipe de l'Inserm conduite par le docteur Lionel Naccache démontre que notre cerveau est capable de distinguer la signification, menaçante ou non, de mots écrits, même lorsqu'ils sont présentés de manière très brève. De quoi bâtir un modèle scientifique de la conscience
L'INCONSCIENT n'est pas seulement structuré comme un langage. Il serait également capable de percevoir le sens et la valeur émotionnelle de mots présentés de manière très brève (subliminale). C'est ce qu'ont démontré le docteur Lionel Naccache (unité 562 de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale et hôpital de La Pitié, Paris) et ses collaborateurs. Leur étude est publiée dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) datée du mardi 17 mai.
Cette équipe de l'Inserm, dont le directeur, Stanislas Dehaene, est également signataire de l'article, travaille sur la neuro-imagerie cognitive. Elle s'intéresse en particulier à ce qui est propre aux actions conscientes. Procédant par exclusion, ces chercheurs s'attachent à voir tout ce que nous sommes capables de faire inconsciemment. " Beaucoup de processus cognitifs ne sont pas conscients, explique Lionel Naccache. Mais, est-ce que cela va jusqu'à des niveaux de représentation très abstraits, en l'occurrence accéder au sens d'un mot par un processus non conscient ? Nous ne le savions pas."
Lionel Naccache et ses collaborateurs ont eu l'opportunité de conduire une expérience avec trois patients souffrant d'une épilepsie réfractaire aux médicaments, maladie pour laquelle ils devaient subir l'implantation intracrânienne d'une électrode. C'était l'occasion d'enregistrer, avec leur accord, les réponses d'une structure cérébrale, l'amygdale. Celle-ci joue un rôle fondamental dans les réactions émotionnelles à des stimuli effrayants ou menaçants présentés selon diverses modalités, dont des mots écrits. Ce procédé a permis " de mesurer le traitement sémantique subliminal réalisé par le cerveau de manière plus fine que par des évaluations comportementales".
Le raisonnement à la base de l'expérimentation était le suivant : si l'activité neurologique dans l'amygdale peut être modulée par la qualité menaçante ou, au contraire, neutre de mots présentés de manière masquée, ce qui exclut leur perception de manière consciente, cela prouverait alors que le sens attaché à ces mots a été perçu de manière non consciente.
Pour présenter les mots de manière subliminale, les chercheurs ont adapté un modèle mis au point dans les années 1970 : celui de l'" amorçage masqué". Lors de chaque test, un mot était présenté pendant seulement 29 millisecondes. Il était précédé et suivi de pancartes comportant des signes dénués de sens (symbole d'un dièse, esperluette...), qui, eux, étaient visibles chacun pendant 71 millisecondes, produisant ainsi un effet de masque vis-à-vis du " mot cible". " Cette technique permet de supprimer la perception consciente du mot", explique Lionel Naccache.
AU SEIN DE L'AMYGDALE
Des tests avec des mots rendus visibles par la suppression de toute inscription sur la pancarte faisant suite au " mot cible" étaient insérés de manière intermittente et aléatoire entre les tests avec les mots masqués. Cette modalité avait pour but de renforcer l'attention des sujets et le traitement sémantique des mots présentés. Les patients qui se sont prêtés à l'expérience devaient obligatoirement presser des boutons pour indiquer si le mot qui leur avait été présenté, même de manière masquée, avait ou non un sens menaçant. La moitié des 92 mots présentés - masqués ou non - avaient une connotation menaçante.
Durant la passation du test, l'électrode implantée dans le crâne permettait de mesurer les modifications du potentiel électrique au sein de l'amygdale en fonction du temps, traduisant sur le plan électrique l'impact du stimulus (technique dite des potentiels évoqués).
Les enregistrements réalisés ont permis de constater des différences de potentiels, apparaissant environ 800 millisecondes après le stimulus, selon que le mot était menaçant ou non, même lorsqu'il était présenté de manière masquée. " Bien que notre essai n'ait inclus que trois patients, il semble que cette différence s'explique par la valeur sémantique attachée au mot, analyse Lionel Naccache. Cela tendrait à prouver l'existence d'une première étape, inconsciente, dans le traitement d'un mot présenté visuellement de manière subliminale, avant que n'entre en jeu une amplification consciente. Il y aurait donc un décodage inconscient préalable de la signification du mot."
Commentant ces résultats, Juan Segui (laboratoire de psychologie expérimentale, CNRS-UMR 8581, Boulogne-Billancourt) estime que " les débats sont assez ouverts sur les possibilités de percevoir les caractéristiques sémantiques ou la valeur émotionnelle de mots présentés de manière subliminale". " Lionel Naccache, ajoute-t-il, est un chercheur extrêmement sérieux et qui connaît bien ces questions. On peut observer un traitement non conscient des propriétés d'un stimulus par des techniques comportementales comme le temps de réponse, mais aussi en utilisant un indice psychophysiologique ou de l'imagerie cérébrale. Ces dernières techniques permettent de refléter les processus en jeu de manière beaucoup plus précoce, parce qu'elles court-circuitent les étapes décisionnelles de la réponse."
Le travail de Lionel Naccache renvoie à un modèle qu'il a contribué à développer en compagnie notamment de Stanislas Dehaene et de Jean-Pierre Changeux. Celui d'un " espace de travail global". " A chaque instant, de nombreux réseaux cérébraux modulaires traitent l'information de manière inconsciente. L'information représentée localement au sein de l'un de ces processeurs n'accéderait au contenu conscient du sujet qu'en présence d'une amplification attentionnelle descendant de nombreux neurones distribués à travers l'ensemble du cortex cérébral", résume Lionel Naccache. Lorsqu'ils sont activés, les neurones appartenant à cet espace de travail permettraient alors différents processus mentaux, comme la mémorisation à long terme.
Ce modèle scientifique de la conscience s'appuie sur un constat fondamental à propos des bases cérébrales de la conscience visuelle d'un point de vue biologique. " Lorsque nous rapportons avoir conscience de voir un objet, ce n'est pas de l'objet extérieur que nous prenons conscience, mais plutôt d'une représentation visuelle élaborée par notre cerveau. Magritte avait raison avec son fameux "Ceci n'est pas une pipe˜. Nous avons conscience de la représentation de la pipe et non de la pipe elle-même", conclut Lionel Naccache.
Paul Benkimoun -------------------------------------------------------------------------------- | |
| | | Zouzou Invité
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Ven 24 Juin - 20:46 | |
| A 380 yen slice
Une jeune femme japonaise mord dans un hamburger de baleine, une tranche de 380 Yens de petite baleine frite dans une brioche, qui est allée en vente chez Pierrot chanceux, une chaîne de restaurant dans la ville gauche de Hakodate sur l'île la plus au nord du Japon du Hokkaido, juin 23, 2005. Avec le Japon sous le feu pour que les plans augmentent son programme de pêche à la baleine, Pierrot chanceux offre un épuisement visé de nouveau produit des stocks des chasses passées. A young Japanese woman bites into a whale burger, a 380 yen slice of fried minke whale in a bun, which went on sale at Lucky Pierrot, a restaurant chain in the port city of Hakodate on Japan's northernmost island of Hokkaido, June 23, 2005. With Japan under fire for plans to expand its whaling programme, Lucky Pierrot is offering a new product aimed at using up stocks from past hunts. www\unregardmoderne |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Cas de vaches Folles aux USA Aïe Aïe Sam 25 Juin - 18:26 | |
| Un deuxième cas de vache folle aux États-Unis
AFP Édition du samedi 25 et du dimanche 26 juin 2005
Washington -- Le ministère de l'Agriculture américain a confirmé hier la découverte d'un deuxième cas de vache folle aux États-Unis, après que des tests complémentaires sur une vache morte en novembre dernier se sont révélés positifs.
Le secrétaire à l'Agriculture, Mike Johanns, a annoncé que ses services avaient reçu hier les résultats finaux des tests complémentaires qu'il avait fait effectuer dans un laboratoire spécialisé en Grande-Bretagne et qui se sont révélés positifs.
Il a précisé que cet animal, dont le troupeau d'origine n'a pas encore pu être déterminé, était né avant août 1997, date de l'interdiction de l'utilisation des farines animales dans l'alimentation des bovins.
Le ministère a précisé dans un communiqué qu'il avait lancé une enquête épidémiologique pour déterminer le troupeau d'origine de cet animal mort en novembre 2004.
N'étant plus capable de se tenir sur ses pattes avant sa mort, le cadavre de l'animal avait ensuite été soumis, comme le veut la nouvelle procédure mise en place aux États-Unis sur les animaux à risques, à des tests pour détecter les cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle.
Premiers tests
Après que les premiers tests se sont révélés non conclusifs, les services vétérinaires ont fait procéder à des tests internationaux complémentaires qui ont conduit à une première annonce, le 11 juin dernier, de la découverte d'un nouveau cas de vache folle.
Pour en être absolument certaines, les autorités vétérinaires ont ensuite envoyer des échantillons de l'animal en question pour confirmation au laboratoire vétérinaire spécialisé de Weybridge, en Angleterre.
Tout en confirmant ainsi définitivement la découverte du deuxième cas d'ESB sur le sol américain, le ministère a précisé hier que cet animal n'était à aucun moment entré dans la chaîne alimentaire humaine aux États-Unis.
Le Canada
Un premier cas d'ESB, qui peut conduire à la maladie de Creutzfeld Jacob et se traduit par une dégénérescence cérébrale chez les êtres humains, avait été découvert en décembre 2003. L'animal en question avait toutefois été importé du Canada, avaient affirmé les autorités agricoles américaines.
Après la découverte de ce premier cas de vache folle, une trentaine de pays, dont les principaux partenaires commerciaux comme le Canada, le Mexique et le Japon, avaient fermé leurs frontières au boeuf américain.
Dans son communiqué d'hier, le ministère a précisé que les services vétérinaires américains «testaient actuellement environ un millier de bovins par jour dans le cadre d'un programme renforcé de surveillance de la maladie de la vache folle» mis en place après la découverte du premier cas le 23 décembre 2003.
«Sur plus de 338 000 tests effectués, dans le cadre de ce programme, c'est le premier cas positif détecté», a souligné le ministre Mike Johanns, rappelant que les mesures mises en place début 2004 avaient permis de bloquer l'entrée de cet animal dans la chaîne alimentaire humaine. | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Mer 29 Juin - 10:20 | |
| Pornographie sur Internet Un père aurait agressé sa propre fille
Un autre cas de pédophilie sur Internet vient d'être démasqué au Québec. L'affaire ressemble malheureusent à l'histoire de Luc X, ce père de famille emprisonné pour avoir agressé sa propre fille et avoir diffusé une vidéo de l'agression sur le Web.
Cette fois-ci, la Sûreté du Québec a arrêté un homme de Montréal-Nord pour des crimes similaires. Une vidéo, accessible sur Internet depuis 2002, montre l'homme en train d'agresser sexuellement une fillette de 4 ans, sa propre fille. Le même homme aurait aussi commis d'autres agressions contre un garçon d'à peine un an.
À son domicile, les policiers ont saisi un ordinateur et le disque dur, de même que plus de 1000 DVD, CD et disquettes contenant de la pornographie juvénile.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/faitsdivers/archives/2005/06/20050628-201615.html | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
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| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Mer 29 Juin - 12:55 | |
| BUCAREST (AFP) - Une jeune religieuse crucifiée dans un couventLe Parquet de Vaslui (nord-est de la Roumanie) a indiqué samedi avoir engagé des poursuites pénales contre le prêtre Daniel Corogeanu et quatre soeurs du monastère orthodoxe de Tanacu, à l'origine de la crucifixion d'une jeune religieuse morte mercredi dernier. Les cinq religieux sont accusés de "séquestration ayant entraîné la mort" de soeur Irina, 23 ans, crucifiée pour être selon eux "possédée par le diable". Vingt-quatre personnes, des religieuses du monastère de la Sainte-Trinité de Tanacu pour la plupart, ont jusqu'ici été entendues par les procureurs chargés de cette affaire. Selon l'enquête, le 10 juin, le père Daniel, qui est le supérieur du monastère, aidé par quatre soeurs, aurait enfermé la jeune femme dans une petite pièce, les mains et les pieds liés, afin de "conjurer le mal". Trois jours plus tard, alors que la religieuse "se manifestait violemment", ils décidèrent de l'enchaîner sur une croix et de la bâillonner. Soeur Irina a été retrouvée morte trois jours plus tard. Un porte-parole de l'Eglise orthodoxe a qualifié ce meurtre d'"abominable" et assuré qu'"une telle pratique barbare, sans précédent, n'a rien à voir avec la tradition et la spiritualité monacales". L'évêché de Husi (nord), dont dépend le monastère de Tanacu, a pour sa part annoncé que le père Daniel serait "interdit d'officier", en attendant les résultats de l'enquête. "S'il s'avère que le prêtre et les quatre soeurs sont coupables de la mort de la jeune femme, le monastère sera fermé", a indiqué le vicaire Corneliu Barladeanu. Selon des témoignages cités par l'agence Mediafax, soeur Irina, qui avait rejoint le monastère il y a à peine trois mois, aurait été récemment soignée pour "schizophrénie" à l'hôpital de Vaslui. Mais un responsable de la direction locale pour la protection de l'enfance, Ionel Bratianu, a assuré que la jeune femme, qui avait été élevée dans un orphelinat jusqu'à l'âge de 19 ans, était "en bonne santé et ne souffrait d'aucun trouble psychique". Selon lui, la religieuse, de son vrai nom Maricica Cornici, avait été soumise, il y a quatre ans, à des tests très rigoureux par l'ambassade d'Allemagne à Bucarest, avant d'être autorisée à travailler comme baby-sitter dans ce pays. "A la suite d'examens psychologiques et psychiatriques approfondis, elle a été déclarée apte à garder des enfants", a déclaré M. Bratianu, selon qui la jeune femme avait travaillé pendant deux ans chez un couple de médecins allemands. | |
| | | mylvie Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 583 Localisation : nord Date d'inscription : 11/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Jeu 30 Juin - 22:15 | |
| Dur dur ...
Santé. Enquête de «60 Millions de consommateurs» sur les insecticides et antiparasites. Alerte aux tue-mouches, antimites...
mardi 28 juin 2005 http://www.liberation.fr/page.php?Article=307187
Il n'y a pas que la canicule. L'été est aussi la saison des petites bêtes importunes : mouches, moustiques, guêpes, abeilles et compagnie, et de leur corollaire dans nos maisons : les insecticides. Dans son numéro de juillet-août, 60 Millions de consommateurs s'intéresse à l'impact sur notre santé des «biocides» : antiparasitaires (contre les rongeurs, insectes ou acariens), désinfectants, produits de protection (du bois, cuir ou textile)... Ces «pesticides à usage domestique» sont loin d'être anodins, rappelle le mensuel. Ainsi «au centre antipoison de Marseille, on recense chaque été des appels liés à l'utilisation des produits antimoustiques». Chez des sujets sensibles, ils peuvent déclencher des crises d'asthme, des rhinites, des trachéites allergiques... Ils doivent être maniés avec précaution comme le rappellent, sur l'emballage, les symboles des substances dangereuses : tête de mort, croix de Saint-André...
Lacune. Pourtant, contrairement aux pesticides d'usage agricole, les biocides sont commercialisés sans homologation préalable (1). Une lacune à laquelle remédie une directive européenne de 1998 qui impose désormais une évaluation de la toxicité pour l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché. Le processus est en cours et les premiers résultats sont prévus pour 2006. En attendant, les produits sont en vente et 60 Millions en a sélectionné 59. «Il ne s'agit pas d'un guide d'achat ni d'un test, mais d'un dossier d'alerte, précise Fanny Guibert, coauteur de l'enquête avec Gilles Luneau. Nous avons identifié pour chaque produit la substance active (molécule choisie pour sa capacité d'agir contre l'envahisseur) et nous avons constaté qu'il traîne encore beaucoup de substances douteuses.»
60 Millions a ainsi trouvé du dichlorvos dans un antipuces et dans un insecticide. «Cette molécule, interdite en Angleterre, est classée "cancérigène possible" par le Centre international de recherche contre le cancer, à Lyon.»
Le propoxur, identifié dans un aérosol anticafards et dans un collier antiparasitaire, est classé «cancérigène probable pour l'homme» aux Etats-Unis. D'ailleurs, précise Fanny Guibert, «aucun industriel ne devrait présenter de dossier auprès de la Commission européenne pour obtenir le droit de continuer à l'utiliser. Autrement dit, les fabricants ne prendront pas le risque de préparer un dossier coûteux pour un produit dont les chances de passer le cap de l'évaluation sont a priori faibles.»
Dans deux antimites, 60 Millions a trouvé du paradichlorobenzène. Une substance dont l'inhalation est cancérigène et pour lequel le Bureau européen des produits chimiques a recommandé de réduire l'exposition des consommateurs...
Avancée. «L'évaluation qui a commencé est une avancée qui va permettre de faire le ménage dans les biocides, se réjouit Fanny Guibert. Mais en attendant, il faut vraiment respecter toutes les précautions d'utilisation, et surtout limiter l'usage de ces produits, car personne ne sait aujourd'hui évaluer la toxicité sur notre santé des cocktails de produits qui cohabitent dans nos maisons.»
(1) Sauf les antiparasites pour animaux, considérés comme médicaments et donc évalués, mais il y a trop longtemps. | |
| | | babou Invité
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Jeu 30 Juin - 22:29 | |
| Se procurer de l'huile essentielle de géranium odorant, et toutes ces betioles ne rentreront pas chez nous !!! A utiliser dans un brule parfum, mélangé avec de l'eau et une bougie dessous, on peut mettre en mettre, dilué avec de l'huile d'olive sur le poil des animaux , et au moins, c'est naturel |
| | | mylvie Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 583 Localisation : nord Date d'inscription : 11/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Jeu 30 Juin - 22:37 | |
| C'est vrai qu on peut plein de choses avec les huiles essentielles !
Merci Babou ! | |
| | | babou Invité
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Jeu 30 Juin - 22:42 | |
| Tu remarqueras, je suis très " bio ", je ne traite pas mes légumes, même si j'en ai moins, je n'utilise pas de produits à base de Paraben, je n'utilise aucun déodorant d'intérieur, que des huilles essentielles, j'ai plusieurs diffuseurs de parfum, dont un dans la chambre que j'aprrovisionne à l'huile essentielle de lavande ( celà aide à dormir ), et sous mon oreiller, j'ai un sachet de lavande. Seule chose nocive plus que tout dont il faut que je me débarrasse à tout prix : la clope J'ai cherché longtemps, mais j'ai trouvé un lait solaire sans Paraben chat002 |
| | | mylvie Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 583 Localisation : nord Date d'inscription : 11/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Ven 1 Juil - 8:13 | |
| Un lait solaire sans paraben ? tu pourrais pas donner la marque svp ? a titre indicatif, pour eviter de lire toutes les etiquettes .....
Merci d'avance ..... | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Sam 9 Juil - 0:17 | |
| USA: Un enfant coincé dans une machine à pince pour peluches
ELKHART, Indiana (AP) - Si beaucoup de joueurs sont frustrés et perdent leur sang-froid dans les fêtes foraines devant ces machines où ils doivent récupérer une peluche avec une pince mécanique, une Américaine s'est arraché les cheveux pour y récupérer son fils de 3 ans.
Le petit James Manges a réussi à remonter la glissoire d'une de ces machines jeudi dans un centre commercial de l'Indiana (Etats-Unis) et s'est retrouvé pendant une heure au milieu des peluches qu'il convoitait avant que les pompiers ne le libèrent.
Sa mère, Danielle Manges, a déclaré qu'ils étaient venus dans une grande surface Wal-Mart car l'enfant était malade et dormait mal. Après qu'elle lui a refusé de l'argent pour jouer avec une machine à pince, il s'est fâché et a grimpé dans la machine.
"En moins de deux secondes, il est passé par le trou et a fermé la porte pour ne pas qu'on le rattrape", a-t-elle expliqué.
Au début, la mère s'est amusée de l'incident: "Il jouait avec tous les jouets et s'accrochait à la barre comme un singe."
Elle a même acheté un appareil photo jetable pour immortaliser le moment mais elle a commencé à paniquer quand les employés de Wal-Mart lui ont appris qu'ils n'avaient pas de clé pour libérer le petit James.
Les pompiers ont dû intervenir pour démonter la machine et sortir l'enfant qui est finalement parti... les mains vides. AP | |
| | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| | | | KIKI passe-partout (modérateur-animateur)
Nombre de messages : 5036 Age : 44 Localisation : Contre vents et marrées sexe : ça compte??? Date d'inscription : 04/06/2005
| Sujet: Re: Kiosques à journaux de l'île Mar 19 Juil - 22:21 | |
| LE MONDE - 21 juillet 2004
Ces 10 millions de Français qui ne partent pas en vacances
Selon une étude inédite réalisée par la direction du tourisme, 37 % DES FRANÇAIS ne sont pas partis en vacances en 2002, un chiffre stable depuis quinze ans. Plus grave, selon l'enquête, 16 % de la population, soit 10 millions de personnes, ne s'offriraient jamais de"voyage d'agrément d'au moinsQUATRE NUITS hors du domicile", qui, pour l'Organisation mondiale du tourisme, définit les vacances. Qui sont-ils ? Des retraités, des inactifs, des salariés aux REVENUS MODESTES, mais aussi des jeunes, des familles nombreuses ou monoparentales. Pour eux, une vingtaine de villes, s'inspirant du modèle Paris-Plage, installent sable et animations au cœur de la cité. De son côté, le TOURISME SOCIAL, en mal de financement, et devant la difficulté à satisfaire ces publics, se tourne de plus en plus vers les classes moyennes.
Les bagages que l'on a du mal à faire tous entrer dans le coffre, l'arrosage des plantes avant de fermer la maison, les enfants qui s'impatientent pendant le trajet, les bouchons sur l'autoroute, le gîte impossible à trouver à la tombée de la nuit..., près de quatre Français sur dix ne connaissent pas ces aléas du départ.
Selon une étude intitulée "Voyageurs et non-partants en 2002", réalisée par la direction du tourisme, qui devrait paraître d'ici à la fin du mois de juillet, 37 % des Français ne sont pas partis en vacances cette année-là. La définition des "vacances" retenue ici est celle de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) : "voyage d'agrément d'au moins quatre nuits hors du domicile".
La proportion des "privés" de vacances ne devrait pas être très différente cette année, tant elle stagne depuis quinze ans. "Après des décennies de croissance régulière, le taux de départ -la proportion de ceux qui partent en vacances- s'essouffle depuis le début des années 1990, voire diminue depuis quelques années", explique Georges Hatchuel, directeur général adjoint du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc). Le morcellement des séjours, de plus en plus courts, et donc non comptabilisés dans les statistiques en tant que vacances, mais aussi la crise économique ainsi que la montée de la précarité expliquent en partie ce phénomène.
Tous ceux qui ne partent pas ne sont pourtant pas obligatoirement des exclus des congés. Des vacanciers réguliers peuvent se priver une année d'un départ pour faire quelques économies après un achat immobilier par exemple, pour se payer un beau voyage l'année suivante, ou encore à la suite d'un accident de la vie (divorce, mort d'un proche, problème de santé, etc.).
Restent, si l'on en croit les enquêtes réalisées auprès de ceux qui ne sont pas partis pendant deux ans de suite, près de 10 millions de personnes (16 % de la population) qui ne partiraient quasiment jamais en vacances et constitueraient le "noyau dur" des non-partants.
Qui sont-ils ? Pour beaucoup des retraités, des inactifs, des salariés aux revenus modestes : employés et ouvriers, mais aussi des jeunes (étudiants et lycéens). Autre catégorie sévèrement touchée, les familles nombreuses (plus de trois enfants) et les familles monoparentales.
Les urbains continuent, comme par le passé, à voyager plus. " Plus la commune de résidence est grande et plus la propension à partir en vacances est forte", note Bernard Chevalier, auteur de l'étude précitée. Dans les régions à forte attractivité touristique, les départs sont moindres. C'est le cas le long de la côte méditerranéenne et dans le Sud-Ouest. Mais ce sont les habitants du Nord-Pas-de-Calais qui partent le moins en vacances. "MANQUE D'AISANCE"
Pourquoi ne partent-ils pas ? Selon une étude de l'Insee, réalisée par Céline Rouquette en 2000, seule une personne sur cinq reste par "choix". L'explication la plus importante est financière : cinq sur dix disent ne pas avoir les moyens de partir.
De fait, très logiquement, le taux de départ progresse avec le revenu. Il est de moins de 40 % pour un ménage vivant d'un smic et de 85 % pour un ménage ayant un revenu moyen supérieur à 1 500 euros. Les inégalités devant les départs en vacances se retrouvent tout au long de l'année. Toutes les enquêtes montrent que les différentes formes de départ ne se substituent pas entre elles. Elles se cumuleraient plutôt. 66 % de ceux qui ne sont pas partis en vacances n'ont effectué aucun voyage comprenant au moins une nuit hors du domicile.
Ce sont donc les catégories qui ont déjà l'habitude de partir souvent en vacances qui partent le plus en courts séjours, en week-ends et en excursions à la journée. Pour aggraver encore les différences, il semblerait que ceux qui ont "les moyens" (couples sans enfants et célibataires, retraités, diplômés, cadres supérieurs et professions libérales) bénéficient plus souvent d'un hébergement gratuit chez les parents et les amis. Moins on part, plus il est difficile de partir, et plus cela risque de coûter cher.
Une réalité souvent vécue comme une exclusion. "Ne pas partir en villégiature dans les années 1970, c'était seulement le signe d'un manque d'aisance, estime Jean Viard, sociologue, directeur de recherches au Centre d'études de la vie politique française (Cevipof). Aujourd'hui, le non-accès aux vacances est plus excluant, car voyager est devenu la norme."
Au-delà de l'aspect purement financier, pour le noyau de ceux qui ne partent pas, les vacances sont aussi bien souvent hors de portée culturellement, notamment par manque de pratique. En 2001, dans un rapport remis au Conseil national du tourisme sur "l'incitation au départ des non-partants", Michelle Rigalleau, alors déléguée générale de l'association Vacances ouvertes, soulignait le besoin d'information et d'aide à la préparation au départ.
"Quand on vit depuis des années dans son HLM, sans avoir d'autre horizon que son quartier, on développe une peur de sortir, de partir, estime Jean Viard. Très souvent, les néophytes craignent de ne pas connaître les codes et rituels des vacances et d'être ridicules. Certaines personnes qui pourraient bénéficier d'une aide préfèrent ainsi ne pas l'utiliser, estimant que les vacances ne sont pas pour elles."Chaque année, près de 30 % de bons CAF distribués ne sont pas utilisés par les familles bénéficiaires.
Pour Jean Viard, l'arrêt de la démocratisation des congés remonte au début des années 1980. "Les pouvoirs publics ont estimé qu'ils avaient fait leur travail et que les Français pouvaient désormais se débrouiller avec leurs vacances. Les aides se sont recentrées vers les publics les plus en difficulté, laissant sur le bord du chemin toute une population trop riche pour en bénéficier, mais trop pauvre pour partir par ses propres moyens."
La conséquence de ces évolutions a été immédiate. De 1993 à 1999, le taux de départ en vacances des commerçants et chefs d'entreprise a crû de 3,5 % quand celui des ouvriers baissait de 3,3 %, pour atteindre 44 %.
Certes, les évolutions culturelles sont passées par là. Des chercheurs ont montré qu'il existait une tradition de vacances à la maison dans les foyers populaires. De même, une partie des familles modestes ont réussi à accéder à la propriété : pourquoi avoir une maison si ce n'est pour en profiter pendant les week-ends et les vacances ?
Reste une différence de taille. Le fait de ne pas partir en vacances n'est pas vécu de la même façon s'il est un choix ou une contrainte.
Catherine Rollot | |
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