Les Naufragés du Net.......
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Naufragés du Net.......

un peu, de tout, pour tous...
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerCarteConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 le rainbow warrior 20ans après

Aller en bas 
AuteurMessage
KIKI
passe-partout (modérateur-animateur)
passe-partout (modérateur-animateur)
KIKI


Nombre de messages : 5036
Age : 43
Localisation : Contre vents et marrées
sexe : ça compte???
Date d'inscription : 04/06/2005

le rainbow warrior 20ans après Empty
MessageSujet: le rainbow warrior 20ans après   le rainbow warrior 20ans après EmptyLun 11 Juil - 0:55

Le sabotage du Rainbow Warrior il y a 20 ans commémoré à Paris et Auckland

Il y a vingt ans, dans la nuit du 9 au 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior, navire de l'organisation écologiste Greenpeace, saboté par des agents secrets français, coulait dans le port néo-zélandais d'Auckland et un homme mourait à bord du bâtiment.

Environ 500 militants de Greenpeace ont commémoré dimanche à Paris le sabotage, il y a 20 ans, du Rainbow Warrior, le navire de l'organisation écologiste, pendant qu'en Nouvelle-Zélande, les membres de l'équipage de l'époque participaient à une cérémonie dans le port d'Auckland.

Sur l'esplanade du Trocadéro, face à la Tour Eiffel, les militants vêtus de bleu, rouge, jaune..., venus d'une quinzaine de pays, se sont assis ou agenouillés dans un silence impressionnant pour dénoncer le sabotage de leur navire par des agents français le 10 juillet 1985 et ont rendu hommage à leur photographe Fernando Pereira, tué dans l'explosion.

A Auckland, Pete Willcox, le patron du navire à l'époque, a plongé à 25 mètres de profondeur à Matauri Bay, où repose l'épave, et a installé sur le pont du bâtiment une sculpture commémorative, au moment où, en surface, Marelle, fille du photographe néerlandais d'origine portugaise, mort dans l'explosion d'une des mines, lançait des fleurs à la mer.


Cette affaire, l'un des plus gros scandales politico-diplomatiques de la première présidence de François Mitterrand, ternira durablement l'image et le rôle de la France dans le Pacifique sud.

Alors qu'il va entamer une campagne de protestation contre les essais nucléaires français sur l'atoll de Mururoa (Polynésie), deux mines coulent le navire de Greenpeace. L'opération "Satanic", trop complexe et organisée trop vite à 20.000 km de Paris, tourne au drame : le photographe de l'expédition, Fernando Pereira, néerlandais d'origine portugaise, retourné sur le navire après l'explosion de la première mine, est tué à la suite de la déflagration de la seconde.

L'enquête de la police néo-zélandaise aboutit rapidement à l'interpellation le 12 juillet de deux agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les "faux époux Turenge" (le commandant Alain Mafart et le capitaine Dominique Prieur).


La presse multiplie les révélations mettant en cause les services secrets. La France nie toute responsabilité. Une enquête administrative, confiée au conseiller d'Etat Bernard Tricot, met hors de cause le gouvernement et la DGSE.

Mais, le 22 septembre, le Premier ministre Laurent Fabius, dans une déclaration spectaculaire, révèle la "vérité cruelle" : "Ce sont des agents de la DGSE qui ont coulé le Rainbow Warrior", "ils ont agi sur ordre" et ces faits ont été cachés à M. Tricot.

Charles Hernu, ministre de la Défense et ami fidèle de Mitterrand, est contraint de démissionner. L'amiral Pierre Lacoste, patron de la DGSE, est remplacé.

Le 22 novembre 1985, Alain Mafart et Dominique Prieur sont condamnés à 10 ans de prison par la justice néo-zélandaise, puis transférés sur la base militaire française de l'atoll d'Hao moins d'un an plus tard, à l'issue de négociations serrées. Ce furent les seules condamnations.


Les poursuites engagées contre d'autres membres de la DGSE qui avaient, selon les autorités néo-zélandaises, convoyé les explosifs jusqu'à Auckland à bord du voilier l'Ouvéa, sont abandonnées par Wellington fin 1991.

La France a payé une compensation de 7 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et de 8,1 millions à Greenpeace. Une somme avec laquelle l'organisation affrétera le Rainbow Warrior II pour être à la tête du combat contre la reprise des essais nucléaires français dans le Pacifique en 1995. Mais les écologistes furent empêchés - cette fois-ci sans violence et sous l'oeil des caméras - par la marine nationale d'accéder à la zone d'essais.

L'ancien chef de la DGSE (services français de la sécurité extérieure), l'amiral Pierre Lacoste, a affirmé que le président François Mitterrand lui avait "donné son accord" pour mettre en oeuvre "le projet de neutralisation" du Rainbow Warrior, selon des extraits de son rapport publiés dans le journal Le Monde daté de dimanche et lundi.

Vingt ans après l'attentat, Canal + prépare un film sur le Rainbow Warrior, avec la collaboration du journaliste du Monde Edwy Plenel, auteur de révélations sur l'affaire.

Et il ne reste plus guère de zones d'ombre sur l'opération menée par trois équipes : la première (époux Turenge) coordonne la logistique de l'opération sur place, la deuxième (Ouvéa) convoie les mines et la troisième les pose.


Source AFP
Revenir en haut Aller en bas
 
le rainbow warrior 20ans après
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les Bronzés 20 ans après
» d'apres vous?
» Le Royaume après Star Ac 5
» Après la téléréalité, la Web réalité !!
» après les chats...les 3 p'tits chiens

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Naufragés du Net....... :: L'île a le satellite :: Ce matin dans le journal-
Sauter vers: