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 Léonard De Vinci cherches et tu trouveras

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KIKI
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MessageSujet: Léonard De Vinci cherches et tu trouveras   Léonard De Vinci cherches et tu trouveras EmptySam 25 Juin - 20:29

Léonard de Vinci
«Cherche et tu trouveras...»
Associated Press (AP)
Léonard De Vinci cherches et tu trouveras Lonard0tw


©️AP
Un détail de la murale où l'on peut voir un étendard où est peint «cerca, trova»
«Cerca, trova...»
Cherche, et tu trouveras. Le mystérieux message, vieux de cinq siècles, est peint sur une fresque Renaissance de la salle du Grand Conseil du Palazzo Vecchio de Florence. Cette formule énigmatique serait le premier indice menant à une oeuvre disparue de Leonard de Vinci, cachée derrière le mur...

Non, ce n'est pas le début d'un nouveau best-seller planétaire, c'est la vraie vie. Maurizio Seracini, vrai chercheur et historien d'art italien, tente d'obtenir des autorités locales le feu vert pour se mettre en chasse.

Il y a 30 ans déjà qu'il a repéré ce message. Mais, à l'époque, il n'avait pas la technologie nécessaire pour voir ce qui se cachait sous cette Bataille de Marciano, de Giorgio Vasari.

Des études plus poussées, radar et rayons X, effectuées en 2002 et 2003, ont indiqué que, derrière cette fresque, à l'endroit du message, une cavité pourrait abriter la toile que le grand Léonard ne termina jamais, La Bataille d'Anghiari, illustrant la victoire des Florentins sur les Pisans, considérée comme l'un des chefs-d'oeuvre du maître toscan.

«À l'époque, c'était considéré comme le chef-d'oeuvre de tous les chefs-d'oeuvre», s'émeut Seracini dans un entretien à l'Associated Press. «Ce serait comme de découvrir une nouvelle Joconde, une nouvelle Cène...»

On pensait que cette fresque murale avait été détruite au milieu du XVIe siècle, lorsque le peintre, écrivain et architecte Vasari mena la rénovation du Conseil de la République de Florence et recouvrit les murs de ses propres oeuvres.

Léonard de Vinci commença la Bataille d'Anghiari le 6 juin 1505, à 53 ans. Il travaillait de concert avec son rival Michel-Ange qui, lui, s'était vu confier la décoration du mur d'en face, avec d'autres scènes des victoires militaires florentines.

Si Michel-Ange ne dépassa jamais le stade des esquisses préparatoires de la Bataille de Cascina, Léonard de Vinci, lui, réalisa le centre de sa composition, mêlée violente d'hommes et de chevaux, connue sous le nom de «bataille pour l'étendard», arrivée jusqu'à nous via les études préparatoires et les copies ou descrïptions qu'en firent d'autres artistes.

Puis, il abandonna son travail, partant pour Milan se mettre au service d'un autre prince. Selon des chroniqueurs, il aurait expérimenté des nouveaux pigments instables qui s'étaient dégradés, abîmant l'oeuvre irrémédiablement.





«Certaines parties étaient peut-être endommagées, mais nous savons que, 60 ans plus tard, lorsque Vasari commença ses travaux, la fresque était toujours visible et les gens venaient toujours l'admirer», précise Seracini.

Vasari réhaussa les plafonds de sept mètres et construisit de nouveaux murs pour la salle du Conseil. Mais les scanners montrent qu'à un certain endroit, il laissa une étroite cavité entre deux murs, espace qui serait juste suffisant pour y loger la "Bataille d'Anghiari" et ses six mètres sur quatre, explique Seracini.

Vasari a utilisé une technique similaire pour préserver d'autres oeuvres. «Nous pouvons voir dans les écrits de Vasari qu'il considérait vraiment Léonard comme très important», ajoute l'expert. Et d'estimer que Vasari pourrait bien être l'auteur de ce mystérieux «cerca, trova», écrit sur un petit drapeau vert de sa propre fresque...

«C'est la seule écriture sur les dizaines de drapeaux de la peinture. Et nous cherchons bien quelque chose qu'on connaissait déjà alors sous le nom de la Bataille pour l'étendard, non? Tout ceci ne serait qu'une coïncidence?», s'émeut-il.

Ironie et mise en abyme, les travaux de Seracini sur une autre oeuvre cachée de Léonard sont cités dans le Code da Vinci de Dan Brown, dont il est le seul personnage réel...

Dans la vraie vie, l'expert aimerait bien pouvoir mener cette chasse-là, mais les autorités municipales de la cité toscane lui en ont refusé l'autorisation.

Pour aller plus loin, Seracini explique qu'il faudrait insérer une carotte au travers du Vasari pour chercher à détecter les pigments utilisés par Léonard, ce qui pourrait prendre encore un an. Si la présence de la fresque disparue se confirme, il pourrait alors être possible de l'extraire en retirant une section du Vasari, qui serait ensuite remis en place.

Alessandro Vezzosi, directeur du musée consacré à l'artiste dans sa ville natale de Vinci, estime que Seracini a des arguments solides. «Nous devons aller jusqu'au bout de cette affaire. L'idée d'un Léonard caché là est totalement fascinante...»
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Zouzou
Invité




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MessageSujet: Re: Léonard De Vinci cherches et tu trouveras   Léonard De Vinci cherches et tu trouveras EmptyJeu 30 Juin - 3:17

Léonard De Vinci cherches et tu trouveras Linceul2za

LINCEUL
Lorsque le débat quitte le milieu spécialisé, on entend souvent tout et n’importe quoi à propos du Saint Suaire, ce linge mystérieux qui fait cogiter depuis des lustres un grand nombre d’intellectuels... Parmi les hypothèses profanes qui agitent les pseudo-connaisseurs, il y a celle qui affirme que la plus grande relique de tous les temps aurait été peinte par Léonard de Vinci. Une théorie qui fait bondir Dominique Daguet, spécialiste du Saint Suaire.
Dominique Daguet, lorsque vous entendez dire (par certaines chaînes de télévision, par exemple) que le Linceul de Turin aurait été peint par Léonard de Vinci, vous vous offusquez presque et répondez qu’il s’agit d’un « délire d’intellos qui n’y connaissent rien ». Pourquoi le Suaire ne serait-il pas une œuvre de main humaine ? Il s’agit d’une hypothèse loufoque, soutenue depuis 1996 par Lynn Picknett, Clive Prince et M.C. Cortie, à la suite d’ailleurs du professeur Noemi Gabrielli, de la Commission Pellegrino en 1976, -hypothèse reprise aussitôt par le chœur enthousiaste de la Grosse Presse de Londres et par le Daily Mail. En somme, tout plutôt que de reconnaître qu’il s’agit du Linceul du Christ !
On a tenté de nous expliquer que la rareté des ostensions entre 1453, date d’arrivée du Linceul à Chambéry et 1506, date de reprise des ostensions, était due au fait que le Linceul n’aurait été qu’une mauvaise peinture et qu’on cherchait alors le moyen de disposer d’un exemplaire plus « montrable » : pétition de principe que n’étaye pas le moindre commencement de preuve. Les raisons furent évidemment différentes. Les voici : Marguerite de Charny lègue en 1453 le Linceul au Duc de Savoie, dont elle appréciait la foi très vive et la grande piété : en 1464, alors que le futur Vinci n’avait que 11 ans, le théologien franciscain Francesco Della Rovere écrit dans son ouvrage Le Sang du Christ : « Le Suaire dans lequel le corps du Christ a été enveloppé quand on L’a descendu de la Croix, il est maintenant gardé avec une grande dévotion par les Ducs de Savoie et il est coloré par le Sang du Christ ». Comment admettre qu’un peu plus tard on donnerait à Léonard de Vinci, qui n’avait alors que 11 ans, de « fabriquer » ce Linceul ainsi déjà reconnu ? D’autant que cet ouvrage de Francesco Della Rovere sera réédité en 1473, deuxième année du pontificat de l’auteur, devenu Sixte IV. Léonard avait alors seulement 20 ans...
Qu’est-ce qui trahit ceux qui émettent de telles hypothèses ? L’absence de preuves, naturellement. Leur hypothèse est un pur roman établit sur les bases les plus instables qui soient, l’imagination et la prétention. Pas le moindre témoin que puissent nous présenter ces contestataires facétieux, pas le moindre document sérieux, vérifiable, authentifiable : que penser du « fait » allégué comme un élément décisif que le duc de Savoie aurait perdu (volontairement bien sûr) un carnet de Léonard où l’on « s’attendait », si l’on avait pu enfin le lire, à trouver l’aveu ou l’indication codée de sa falsification ? Ai-je tort de parler de roman ? J’ajoute, pour faire bon poids, l’adjectif ridicule. Léonard fit, nous dit-on, et comme c’est surprenant n’est-ce pas, une visite à la cour du Duc de Savoie : c’était bien évidemment pour mettre au point les modalités de la fraude et le prix à y mettre. Où sont, encore une fois, les sources, les preuves ?
Autre élément du roman : le tableau qui représente Léonard mourant entre les bras de François 1er : on sait, nous répète-t-on, ses liens avec la... Maison de Savoie. Mais cela va de soi qu’il y ait eu entre le duc et le roi de France collusion au sujet du faux à fabriquer ! Imbéciles, je vous l’ai dit, nous étions tous pris pour des nigauds, des attrape-mouches, aussi bien ceux qui regardaient que les autres, car ils auraient pu regarder ! Du grand art, style guignol.
Le Suaire contient-il des éléments qui permettraient de supposer ou d’affirmer une origine divine ? Le Linceul se contente d’indiquer une direction : celle de la résurrection. J’ai déjà développé le thème de l’image impossible, et ce fait indubitable ne peut laisser l’esprit en repos car c’est lui, tout comme le fait de l’affaissement du linge fermé sur lui-même quitté par le corps qu’il enveloppait, qui indique la direction de la résurrection. Il n’y a pas d’affirmation péremptoire, mais ce murmure est plus éloquent que le tintamarre de nos médias.
Quant à l’affirmation de l’origine divine il ne faut pas l’attendre du Linceul. Le Linceul offre une image impossible, mais l’affirmation de la divinité du Christ il nous faut l’entendre venant de l’Esprit Saint en notre cœur : car il s’agit de foi, cette foi qui est don gratuit du Père pour qui veut bien s’en emparer afin d’en vivre.
Selon vous, pourquoi ceux qui rejettent le Suaire comme étant celui qui a enveloppé le cadavre du Christ s’acharnent-ils à émettre des hypothèses visant à remettre en cause l’authenticité du Linceul ? J’ai entendu des romanciers parler de l’agnosticisme de Léonard et de son humour comme de sa capacité à ironiser. Ils lui attribuaient donc la paternité d’une « plaisanterie » féroce dont le destinataire n’était autre que l’Église. En fait, ce sont ces plaisantins morbides qui s’attaquent ainsi, plus qu’à l’Église, au Christ Lui-même. Ils n’usent pas d’armes de fer mais de celles du mensonge. On sait toujours d’où sort le mensonge, de quelle bouche, que ne parviennent pas facilement à masquer les bouches humaines qui les prononcent.
La foi et la raison sont-elles un bon « mélange » pour une analyse sérieuse du Linceul de Turin ? En vérité, Foi et Raison forment un admirable couple dans l’étude du Linceul. Certes, on y connaît des susceptibilités, des frictions d’humeurs, des jalousies, des prétentions également, mais ces petites mauvaisetés humaines n’empêchent pas la construction d’un édifice superbe. La Foi laisse la Raison s’ébattre studieusement autour du linge et découvrir ses secrets qui l’étonnent. La matière porte un message d’une autre nature, ce qui ne correspond pas toujours à ce que pense la Raison, qui trouve ses vérités dans l’analyse des faits reproductibles. Or, ici, l’abondance de tels faits constitue in fine un fait non-reproductible. Un fait non explicable : scandale pour elle. La Raison ne se fait pas une raison, car elle n’a pas d’autre fonction que de comprendre. Tant qu’elle n’aura pas compris, elle poursuivra l’étude : mais la Foi assiste à ce déploiement de compétences avec jubilation, car jamais sans l’aide de la Raison elle n’aurait pu découvrir l’étendue et la profondeur des actes de la Passion. Dieu en Son Fils unique, Sa parole vivante incarnée pour nous rejoindre, a subi en Lui-même la totalité des souffrances infligées aux hommes au travers de toute leur Histoire, et Il a transfiguré cette souffrance pour la métamorphoser en lumière d’amour.
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